Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les anciennes colonies britanniques, reines du secret fiscal, ont accepté l'échange automatique d'information avec la Grande-Bretagne, mais aussi la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.
Pour justifier le virement de 500 000 euros sur son compte, l'ancien ministre de l'intérieur assure avoir vendu deux tableaux à un « avocat malaisien ». Mais le ministère de la culture indique qu'il n'a jamais demandé de certificat d'exportation, pourtant obligatoire.
Deux marines flamandes du XVIIe siècle valent-elles 500 000 euros ? C’est ce qu’affirme Claude Guéant pour justifier le versement de cette somme sur son compte en 2008. Mais à cette période, deux tableaux du même peintre, lot évalué à 200 000 euros maximum, n'avaient pas trouvé preneur chez Drouot.
Le projet de loi traduisant les annonces de François Hollande en matière de lutte contre la fraude a été présenté en Conseil des ministres. Il maintient le monopole de Bercy dans le déclenchement des procédures pénales. Et la création du poste de “super procureur” en pointe sur ces dossiers a été renvoyée au 7 mai.
Sous la pression des États-Unis, du G20 et de l'Union européenne, la Suisse évolue sur un point-clé de la lutte contre l'évasion fiscale : le lobby bancaire et le gouvernement admettent désormais que le pays pourrait accepter l'échange automatique d'informations bancaires. Et donc la mise à bas inéluctable de son secret fiscal.
Un rapport publié mardi documente minutieusement comment une société créée par Arcadi Gaydamak et Pierre Falcone a servi à détourner la moitié des sommes versées par l'Angola pour régler sa dette russe. La banque UBS est impliquée, une plainte déposée.
Sale semaine pour les tenants de l'évasion fiscale. Le Luxembourg a annoncé, après des années de refus, sa décision de mettre fin au secret bancaire sur son territoire d'ici 2015. L'Autriche pourrait suivre, et la fin de l'opacité fiscale pointe en Europe. Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique fiscale de l'OCDE, analyse la révolution en cours.
Création d'un parquet spécialisé et d'un office central pour lutter contre la fraude fiscale, durcissement de la répression, obligation pour les banques de publier la liste de leurs filiales dans les paradis fiscaux... François Hollande a tenté de démontrer sa volonté de se saisir du sujet chaud du moment.
L'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et l'Espagne annoncent qu'ils vont développer l'échange automatique d'informations fiscales entre eux, et appellent les autres pays européens à les suivre.
L'établissement de Genève qui a organisé la dissimulation des avoirs de Jérôme Cahuzac pourrait vite devenir le centre de très nombreuses attentions : Reyl & Cie est régulièrement cité comme accueillant les comptes non déclarés de personnalités françaises, artistes, capitaines d'entreprises, et hommes politiques de tous bords.
Il y a deux mois, Pierre Moscovici paraissait défendre mordicus l'innocence de Jérôme Cahuzac. Aujourd'hui, le ministre de l'économie est sous le feu des questions, en raison de son rôle dans l'utilisation des moyens de l'État pour la défense de l'ancien ministre du budget. Auprès de Mediapart, il assure avoir été instrumentalisé.
Une loi de 2008 était censée les faire progressivement disparaître. Mais les “marges arrière”, ces ristournes que les fournisseurs des grandes surfaces doivent accepter pour être référencés, existent toujours. La preuve par l'exemple, dans le secteur des loisirs créatifs.
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