Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart révèle que l'épouse de Jean-François Copé est salariée à l'Assemblée nationale depuis des années, sur un poste d'assistante parlementaire du député de Seine-et-Marne, aux frais du Palais-Bourbon. « Elle a un rôle de conseil », rétorque l'entourage de l'ancien patron de l'UMP.
Mediapart dévoile les comptes 2013 de l’UMP, qui révèlent le montant astronomique de ses seules dettes bancaires : 76,2 millions d’euros. Jean-François Copé ne s’est pourtant pas privé de faire payer par le parti 24 000 euros de billets d’avion à son épouse l'an dernier.
Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire sur un « abus de confiance », après que Nicolas Sarkozy a fait payer par l'UMP l'amende de 363 615 euros que le conseil constitutionnel lui avait infligée.
La deuxième édition de la fête de la Violette, organisée par la Droite forte, a rassemblé samedi 5 juillet les plus fidèles des fidèles sarkozystes. Une journée consacrée à la gloire de l'ancien chef d'État et au dénigrement de la gauche, de la justice, des journalistes... et du reste de la droite.
En 2013, l'ancien président a écopé d'une sanction de 363 000 euros après le rejet de son compte de campagne, montant calé sur ses dépenses hors plafond. S'il se confirme que 17 millions ont été dissimulés, c'est une pénalité du même montant qu'il aurait dû payer.
Finie l’unanimité derrière l’ancien leader de l’UMP. Après l’affaire Bygmalion, la garde à vue de Nicolas Sarkozy renforce les doutes au sein de son parti. Ils sont de plus en plus nombreux à penser que, coupable ou non, il ne sera plus en mesure de représenter la droite en 2017.
Outre les millions d'euros réglés par le groupe des députés UMP, Bygmalion a aussi facturé l'Assemblée nationale directement. Entre 2008 et 2012, le Palais-Bourbon a versé 217 000 euros à la société pour des formations en communication, d'après des chiffres recueillis par Mediapart.
Le patron des députés UMP, Christian Jacob, a annoncé un audit des comptes du groupe et la mise en place de mesures destinées à améliorer son fonctionnement. Ce point a également permis de découvrir que l’ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, était encore salarié du groupe… jusqu’à fin 2012.
Mardi, les députés UMP ont réclamé des comptes à leur patron, Christian Jacob, après nos révélations sur le prêt de 3 millions d'euros qu'il a consenti au parti dans leur dos. Faute d'informations, certains s'interrogent encore sur sa légalité.
Mediapart révèle que le président du groupe UMP de l’Assemblée a secrètement « prêté » 3 millions d’euros au parti dirigé par Jean-François Copé, alors qu’il était au bord de la faillite en 2012. Double problème : les députés n’en ont pas été informés, et l’argent provient pour l’essentiel des caisses de l’Assemblée.
Au total, ce sont 58 fausses factures – pour un total de 15 millions d'euros – que Bygmalion a adressées en 2012 à l'UMP pour l'organisation de réunions fictives. Le but : payer secrètement le dépassement du compte de campagne du candidat Sarkozy.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».