Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Elles ont coûté près de 12,7 millions d’euros et pourtant, pas grand-monde ne s’en souvient. Après avoir épluché 55 factures de Bygmalion, réglées pour des “réunions thématiques” entre janvier et juin 2012, Libération soupçonne des prestations fictives. Ces révélations renforcent les interrogations sur les liens financiers entre l’UMP et ce groupe de communication, détenu par des proches de Jean-François Copé.
Après que le président de la République a annoncé sa volonté d'accélérer la réforme territoriale, la droite se retrouve confrontée à ses propres contradictions : comment s'opposer à un projet de loi que l'on a ardemment défendu sous le mandat de Nicolas Sarkozy ? En critiquant la forme, plutôt que le fond.
Fondateur et ancien président du cercle de réflexion GayLib, Emmanuel Blanc vient d’être nommé secrétaire national en charge de la lutte contre l’homophobie. En 2012, il avait vertement pris position contre Nicolas Sarkozy.
Renaud Muselier, ancien secrétaire d’État aux affaires étrangères, ancien député, éphémère président de l’Institut du monde arabe, fait son retour en politique, tête de liste UMP pour le Sud-Est aux européennes. Son “come-back” lui procure une espèce d’euphorie : il défend son camp mais n’épargne pas les siens. Douzième numéro d’Objections.
Quarante et un députés PS se sont abstenus sur le plan de 50 milliards d’économie. Plus que ne le prévoyaient les dirigeants de la majorité, même si Matignon a réussi à contenir l'hémorragie. Les prochains votes s’annoncent problématiques. Si l’UMP poursuit sa stratégie d’opposition frontale, les centristes font des clins d’œil de plus en plus appuyés au premier ministre.
Tenus à distance de l'UMP pour leurs positions eurosceptiques, Henri Guaino et Laurent Wauquiez ont lancé un appel « pour changer l'Europe », soutenu par 39 parlementaires. Parmi les signataires, une majorité de fillonistes, beaucoup de proches et un nombre considérable d'élus issus du noyau très conservateur de l'opposition.
Des listes qui peinent à être bouclées, une ligne mal définie, des voix dissonantes qui font resurgir « le vieux débat fédéralistes contre souverainistes »... À un mois des européennes, l'UMP lance sa campagne en ordre dispersé et ne s'accorde que sur un point : monter la thématique de l'immigration pour concurrencer le Front national.
Ils ont moins de 40 ans et ont créé la surprise aux municipales en faisant basculer des dizaines de villes de gauche à droite. Alors que leurs aînés s’épuisent dans des batailles d’ego, les jeunes élus UMP se veulent loin de la droitisation et des « vieilles méthodes » de leur parti.
Le président de l’Union des démocrates et des indépendants (UDI) a annoncé, dimanche 6 avril, mettre un terme « à ses fonctions et mandats » politiques. Succession, alliance avec le MoDem, indépendance vis-à-vis de l'UMP... À quelques semaines des européennes, ce départ ravive les tensions.
Le succès de la droite aux municipales a éclipsé les affaires, offrant une « bouffée d'oxygène » à Jean-François Copé. Mais d'Alain Juppé à François Fillon, les autres ténors de l'UMP entendent bien limiter les pouvoirs du patron de l'opposition. De façon plus discrète.
Derrière le vote sanction, plusieurs confirmations ou étonnements : le cœur du socialisme municipal est atteint, le renouvellement est très partiel, et les Français continuent de voter pour des élus inquiétés par la justice ou cumulards.
Arrivée en tête des voix au premier tour à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est finalement inclinée face à Anne Hidalgo. Mode de scrutin, couacs de campagne, poids des baronnies... La candidate UMP n'a pas réussi à rompre avec les vieux démons de la droite parisienne. Mais la débâcle du PS en Ile-de-France offre à l'opposition une nouvelle perspective : le Grand Paris.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».