Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après les responsables de Bygmalion, trois anciens cadres de l'UMP ont été mis en examen, à leur tour, samedi 4 octobre. L'information judiciaire, ouverte sur des soupçons de « faux et usage de faux », « abus de confiance » et « tentative d'escroquerie » en lien avec la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, s’accélère.
Candidate malheureuse à la présidence du Parti radical, Rama Yade a déposé une assignation auprès du TGI de Paris pour demander l’annulation de l’élection de Laurent Hénart, en raison de fraudes sur le fichier d’adhésions. L’audience est fixée au 28 octobre.
Dans un courrier confidentiel que Mediapart s'est procuré, la Commission des financements politiques passe les comptes 2013 de l'UMP au crible et réclame – une première – des pièces justificatives.
Dans les grandes villes, une partie des électeurs qui renouvelleront dimanche 28 septembre la moitié du Sénat sont nommés, et non élus, par le conseil municipal. De l'UMP au PS, en passant par le FN, c'est l'occasion pour les candidats ou leurs soutiens politiques de faire voter amis, parents ou collaborateurs. Petit tour de France non exhaustif.
Les avantages et indemnités dont dispose Nicolas Sarkozy en tant qu'ancien chef de l'État sont évalués à deux millions d'euros, sur fonds publics. Candidat à la présidence de l'UMP, comment finance-t-il cette campagne ? Mediapart s'est penché sur l'organisation logistique de la nouvelle Sarkozie. Financement, équipe rapprochée et mélange des genres...
Après 2012, ils le disaient « impulsif », « méprisant », « narcissique » et « coupé du réel ». Il aura suffi d'un été pour que Nicolas Sarkozy retourne les vestes à droite. Anciens ministres, dirigeants étrangers, journalistes... Voilà ce qu'ils disaient de lui quand ils s'autorisaient à en parler librement.
Pierre Morel-À-L’Huissier, député UMP de Lozère, avait fait sensation au moment de l’affaire Bygmalion. Il avait porté plainte au nom des militants de son parti. De Nicolas Sarkozy, il avait dit aussi : « Il nous tire vers le bas, il est plombé par les affaires. » À la veille du retour de l’ancien président, PMLH reste droit dans ses bottes, mais les assouplit un peu.
Deux livres collectifs dressent un état des pensées des oppositions, de droite et de gauche. Les ténors de l'UMP laissent entrevoir leurs ambitions personnelles et rivalisent de propositions droitières. Les responsables de la “gauche de transformation” affichent un diagnostic commun mais donnent aussi à voir leurs différends stratégiques.
Ils sont entrés en politique dans les années 2000 grâce à Nicolas Sarkozy. La plupart d'entre eux ne digèrent toujours pas la droitisation de leur parti et comment l'ancien président a légitimé certaines idées de Marine Le Pen. Au campus UMP de Nice, rencontre avec ces jeunes élus qui font tout pour éviter que le FN ne prenne définitivement le pas sur l'UMP. Tout en continuant à soutenir... Sarkozy.
Accélération libérale, remise en cause de l’encadrement des loyers, déclarations du ministre du travail sur le contrôle des chômeurs... En l’espace de quelques jours, la droite a vu bon nombre de ses prières exaucées par la gauche. Et se retrouve désormais confrontée à une situation schizophrène : comment s'opposer à un gouvernement qui empiète sur sa propre ligne idéologique ?
Souvenirs de sa guerre contre Copé, candidatures de Sarkozy et de Juppé, incohérences politiques… La route qu’entend suivre «sans dévier» François Fillon jusqu’à la présidentielle de 2017 est loin d'être tranquille. Pour éviter d'être mis hors course, l'ancien premier ministre mise surtout sur les idées. Mais pour ses adversaires, il est déjà trop tard.
Acter « la mort » de l'UMP pour imposer la nécessité d'un sauveur. Telle est la stratégie adoptée par les fidèles de Nicolas Sarkozy en attendant son retour. Malgré la crise sans précédent que traverse le parti, nombreux sont ceux, au sein de l'opposition, à miser sur la solidité de sa base militante et de son maillage électoral pour éviter ce scénario.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».