Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Oubliant durant quelques heures leurs divergences politiques, les ténors de la droite ont joué le jeu de l'union nationale avec le PS lors du rassemblement parisien de ce dimanche. Cette communion peut-elle survivre à la journée de manifestation ? Ils n'en sont pas tous convaincus… Nicolas Sarkozy a donné le “la” à ses troupes, lundi matin.
Ce devait être une grande marche pour défendre les « valeurs républicaines ». C'est devenu une triste polémique politicienne. Nombre d'associations, de syndicats et de représentants des forces de gauche regrettent la façon dont le PS et le gouvernement se sont emparés de l'organisation de la manifestation de dimanche.
Le maire divers droite de Champlan, qui a refusé d'inhumer un enfant rom, n'en est pas à son coup d'essai. Lors d'un récent conseil municipal, il fustigeait cette communauté. Quelques jours plus tôt, il avait attisé les peurs à propos d'un cas supposé de tuberculose.
Les conférences de Nicolas Sarkozy lui rapportent entre 80 000 et 150 000 euros par prestation, mais ses équipes prennent soin d'en garder le contenu secret. Que peut bien raconter le patron de l'UMP de si décisif et de si spirituel pour être ainsi payé ? Mediapart publie l'intégralité de l'enregistrement de la conférence que l'ex-chef de l'État a donnée en octobre, en Corée du Sud. Et son verbatim.
Comment déclarer sa confiance en exprimant sa défiance ? Comment combattre un rival en le présentant comme un ami ? Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP, c’est le défi d’Alain Juppé. L'un des plus proches collaborateurs du maire de Bordeaux, Édouard Philippe, député et maire du Havre, est cette semaine l’invité d’Objections.
Nicolas Sarkozy rentre tout juste du Qatar, où il a donné sa première conférence rémunérée depuis son élection à la tête de l'UMP. Bien décidé à conserver ses privilèges d'ancien président, le nouveau patron de l'opposition entend également garder ses bureaux de la rue de Miromesnil et les collaborateurs payés par l’État qui vont avec. Parmi eux, sa “conseillère affaires étrangères” qui gère en fait son agenda de conférencier de luxe. Entre mélange des genres et intérêts particuliers.
Dix jours après son élection à la tête de l'UMP, Sarkozy se prévaut d'avoir satisfait toutes les sensibilités de son parti en composant un organigramme hétéroclite. Sous couvert de « grand rassemblement », le nouveau patron de l'opposition s'est offert l'occasion d'écarter plusieurs fidèles devenus trop encombrants, ajoutant de l'amertume à la division.
Nicolas Sarkozy a été élu samedi président de l'UMP avec 64,5 % des voix. Un résultat moyen qui annonce les difficultés que le nouveau patron de l'opposition va rencontrer dans le défi des primaires pour la présidentielle. Séduire les convaincus est une chose. Batailler contre des juges d'instruction et des concurrents politiques risque d'en être une autre, bien plus ardue. Surtout pour un homme seul et sans idées nouvelles.
Sauf surprise de second tour, le nom du nouveau président de l’UMP sera connu samedi soir. Les 268 337 adhérents du parti ont 24 heures pour désigner leur patron par vote électronique. Après le fiasco de 2012, l’UMP n’a plus le droit à l’erreur. Pourtant, le scrutin s’annonce encore épique. Vrais-faux électeurs, risques de bugs, fichiers incomplets…
Présenté comme le “challenger” de la campagne pour l'UMP, Bruno Le Maire récolte les fruits d'un travail engagé dès 2012. Soutiens financiers, politiques, intellectuels : l'homme invisible de l'opposition a méticuleusement tracé les contours de son projet. Avec un premier objectif, la présidence de sa famille politique, présidence qu'il n'a guère de chance d'emporter face à Nicolas Sarkozy. Et un autre à moyen terme : la primaire de 2016.
Loin des coulisses de la machine UMP, la droite angevine regarde l’élection pour la présidence du parti avec le recul des 300 kilomètres qui la séparent des « magouilles » parisiennes.
En lâchant le mot « abrogation » devant la droite ultra-conservatrice, puis en chargeant son entourage de nuancer son propos, l’ancien président a tenté samedi un véritable coup de poker. Un épisode qui en dit long sur la faiblesse de son projet politique.
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