Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au second tour des élections départementales, la droite a récupéré des voix du FN, tout en glanant des suffrages de la gauche qui avait appelé à faire barrage au parti de Marine Le Pen. Parce qu'il n'a pas respecté la réciprocité du front républicain, Nicolas Sarkozy a transformé la stratégie du “ni-ni” en « succès ».
Avec 28 départements récupérés à la gauche, la droite est sans conteste la grande gagnante de ces élections départementales. Oubliant que l'UMP avait perdu toutes les élections intermédiaires entre 2004 et 2012, Nicolas Sarkozy veut voir dans les résultats de dimanche la victoire de sa stratégie personnelle. Ses adversaires en interne ne l'entendent pas de cette oreille.
Appel au désistement républicain pour le PS. Ligne du “ni-ni” pour l’UMP. Les consignes nationales édictées à Paris en vue du second tour des départementales se heurtent aux réalités locales. Retrouvez notre carte des triangulaires.
Juppé, Fillon et Jégo étaient en meeting lundi soir en Gironde, histoire de marquer leurs différences. Depuis le retour de Nicolas Sarkozy et face à l'implantation du FN, la droite n'en finit pas de se scinder en deux. Avec un objectif identique, la primaire de 2016.
En rassemblant autour de 30 % des suffrages exprimés, l’alliance UMP-UDI arrive en tête. Les sarkozystes voient la validation de la stratégie de «droite décomplexée» de leur patron. C'est pourtant l'alliance de la droite et du centre, prônée par Alain Juppé, qui a remporté la mise.
Pour la première fois depuis sa création en 1967, la Seine-Saint-Denis pourrait basculer à droite, sous l’impulsion du patron de l’UDI, le décrié député et maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde. Certains dénoncent un « système », entre clientélisme, petits arrangements et grandes ambitions.
S’effacer au profit de la gauche ou prendre le pouvoir grâce à l'extrême droite. C'est le dilemme auquel l'UMP va être confrontée lors de l'élection des présidents des départements. Refusant officiellement toute forme d'alliance avec le FN, l'opposition doit composer avec ses électeurs, de plus en plus favorables à un rapprochement avec le parti de Marine Le Pen.
Considérés comme « le laboratoire de la droite », le département des Hauts-de-Seine a longtemps été le repaire intime de la Sarkozie, de ses affaires et de ses petits arrangements. Mais ici, comme ailleurs, le retour de l'ex-chef de l'État à la tête de l'UMP passe mal, voire n'est même plus un sujet.
L'UMP relance sa réflexion sur « ce que l’islam peut faire pour devenir l’islam de France » sous la houlette des députés Guaino et Darmanin. Une mission d’autant plus ardue qu’elle souffre de précédents calamiteux : stigmatisations, dérapages racistes et dérives frontistes.
Une petite poignée de députés de l'opposition, satisfaits du travail « constructif » effectué sur la loi Macron, s'apprêtaient à voter le texte. C'est finalement une motion de censure qu'ils vont approuver ce jeudi. Las des éternelles « postures droite/gauche », ils déplorent le retour brutal de la « politique politicienne ».
Mediapart publie le texte de la motion de censure signée par le patron des députés UMP, Christian Jacob, son homologue de l'UDI Philippe Vigier et 109 autres députés de l'opposition.
Le procureur Frédéric Fèvre a choisi de transformer un « réseau mafieux de proxénétisme » en un simple « groupe d'amis qui faisaient la fête ». En défendant DSK comme le meilleur des avocats et en demandant sa relaxe, le magistrat s’est surtout employé à démonter le travail des juges d’instruction.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».