Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ils sont députés ou sénateurs, membres du PS, du PCF, de l'UDI ou de l'UMP. Tous demandent que le scandale Société générale/Kerviel soit revisité de fond en comble, après les récentes révélations de Mediapart. Par une révision du procès; par une commission d'enquête parlementaire; par de nouvelles enquêtes judiciaires. Entretiens avec Charles de Courson (UDI), Yann Galut (PS), Georges Fenech (UMP) et Éric Bocquet (PCF).
Le député UMP Georges Fenech, ancien juge d’instruction, demande une révision du procès Kerviel. Pour lui, nos révélations pointent la question de « l’impuissance de la justice pour démasquer le vrai du faux face à la puissance financière des grandes banques ».
À peine Nicolas Sarkozy a-t-il tenté, jeudi 7 mai, de circonscrire l'incendie de l'affaire “Paul Bismuth”, que le scandale Bygmalion a ressurgi, avec la mise en garde à vue de son ancien conseiller Franck Louvrier.
L'organisation par les partis de primaires, leur principe et leurs conséquences peuvent être énormes sur le fonctionnement de la Ve République. Pour en débattre: le député socialiste Jean-Marc Germain, qui a participé à l’organisation de la primaire PS en 2011, et le député UMP Thierry Solère, qui prépare la primaire UMP de l’automne 2016.
En choisissant de rebaptiser le parti qu’il préside «Les Républicains», Nicolas Sarkozy entend piéger la gauche et le FN. Grâce à cette acception qu'il juge «sacrée» – et donc inattaquable –, le patron de l'opposition s'offre surtout l'occasion de justifier ses positions les plus controversées sur l'islam et de donner un cadre à son obsession identitaire.
Le nouveau nom choisi par Nicolas Sarkozy pour rebaptiser l'UMP ne suscite guère d’enthousiasme en dehors de son cercle le plus proche. D'autant que le parti, déjà exsangue, va devoir puiser dans ses économies pour devenir “Les Républicains”.
Le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire sur le partenariat public-privé (PPP) du stade de Nice, qui a coûté 243,5 millions d'euros, dont 69 millions de subventions publiques. L'enquête est confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.
Depuis le succès de la primaire PS de 2011, ce mode de désignation fait consensus. À tel point que l’UMP, où la culture du chef s’est toujours imposée, s’y est convertie. Que dit la généralisation de ce scrutin de notre système politique ? Entretien avec Rémi Lefebvre.
En fixant les règles de la primaire de 2016, l'UMP vient d'opérer une rupture historique. Tout chef de parti et ancien président qu’il est, Nicolas Sarkozy est redevenu un ambitieux comme un autre. Bonaparte a déserté la rue de Vaugirard.
Au total, dix conseils départementaux sur 101 sont dirigés par une femme. Un comble, alors que les assemblées sont désormais paritaires. Le scrutin fait également la part belle aux cumulards, présents tant du côté de la droite que de la gauche. Mais il a permis un rajeunissement des présidents des exécutifs locaux. La moyenne d’âge est désormais de 58 ans, soit quatre ans de moins que les sortants.
Le placement de Nicolas Sarkozy sous le statut de témoin assisté est l'occasion pour ses fidèles de ressortir la bonne vieille antienne des enquêtes qui font pschitt. Depuis le temps que l'ex-chef de l'État et son entourage ont maille à partir avec la justice, les arguments sont rodés.
Au second tour des élections départementales, la droite a récupéré des voix du FN, tout en glanant des suffrages de la gauche qui avait appelé à faire barrage au parti de Marine Le Pen. Parce qu'il n'a pas respecté la réciprocité du front républicain, Nicolas Sarkozy a transformé la stratégie du “ni-ni” en « succès ».
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».