Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au quatrième jour du procès de Lille, les juges ont entendu Dominique Alderweireld. “Dodo la Saumure”, gérant de maisons closes en Belgique, a ainsi pu surjouer la bonhommie et le détachement, devant deux de ses anciennes « filles » en larmes.
L'ex-patron de la brigade criminelle de Lille a reconnu avoir réalisé des écoutes administratives bien avant le début officiel de l'affaire dite du Carlton. Ces écoutes ont été détruites. De quoi relancer la théorie d'un complot fomenté dès 2010 contre DSK pour l'empêcher d'accéder à l'Élysée. L'ancien commissaire se borne au silence: «secret défense».
Une poignée de notables lillois, pour la plupart issus de la même loge maçonnique, se sont conseillé des «filles» comme d'autres se transmettent des «dossiers». Ils se retrouvent aujourd'hui au cœur d'une vaste affaire de proxénétisme, trop rapidement réduite à la seule figure de DSK. Face à la justice et aux témoignages insoutenables de celles qu'ils appelaient «les copines».
L'ancien président de l'UMP est mis en examen pour « abus de confiance ». Le parquet de Paris avait ouvert début juillet une enquête préliminaire sur ce même chef, après que Nicolas Sarkozy a fait payer par l'UMP l'amende de 363 615 euros que le conseil constitutionnel lui avait infligée lors du rejet de ses comptes de campagne 2012.
Au premier jour du procès pour « proxénétisme aggravé en réunion » qui se tient à Lille pendant trois semaines, 14 personnes, dont Dominique Strauss-Kahn, se sont retrouvées sur le banc des prévenus. La défense a tenté de plaider la nullité, arguant des écoutes administratives mystérieusement effectuées en dehors de toute procédure judiciaire. En vain.
La loi Macron ne sera peut-être pas « la loi du siècle », elle n'en demeure pas moins un enjeu majeur pour la droite. Grâce aux professions réglementées, l'UMP a trouvé un argument en or pour justifier de voter contre un texte qu'elle a pourtant inspiré. Faute de faire entendre sa propre voix, l'opposition prête une oreille attentive aux sirènes des lobbys.
Confronté à son bilan, critiqué pour son mélange des genres et réduit à l’atonie par une gauche gouvernementale qui empiète sur son terrain, le patron de l'UMP traverse une période pour le moins délicate. L'effet Sarkozy ne fonctionne plus, y compris dans ses propres rangs.
Décidé à ouvrir la marche en matière de lutte contre le terrorisme, le député et maire de Nice, Christian Estrosi, a fait voter par son conseil municipal, opposition comprise, une série de mesures exceptionnelles à la suite des attentats de Paris. Certaines d’entre elles inquiètent la section niçoise de la LDH.
La Chambre régionale des comptes PACA pointe plusieurs irrégularités dans le partenariat public-privé du stade de Nice. Le parquet de Marseille et le procureur national financier réclament tous les deux le dossier.
Mediapart publie le verbatim des neuf minutes de conversation entre Jean-Pierre Jouyet et deux journalistes du Monde, dans laquelle le secrétaire général de l'Élysée met en cause François Fillon, qui lui aurait demandé de « taper vite » contre Nicolas Sarkozy. Mais à la lecture, les choses semblent moins catégoriques.
Galvanisé, le premier ministre s'est fait ovationner à quatre reprises par l'Assemblée nationale au cours d'un long discours d'hommage aux victimes des attentats de Paris. Célébrant « l'esprit du 11 janvier », Manuel Valls s'est posé en garant de l'unité nationale. « Il se dit que son heure est venue », dit un ministre.
Le secrétaire général de l'Élysée, Jean-Pierre Jouyet, comparaîtra le 28 mai 2015 à 9h30, au tribunal correctionnel de Paris, à la suite de la plainte pour « diffamation » déposée par François Fillon.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».