Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au total, ce sont 58 fausses factures – pour un total de 15 millions d'euros – que Bygmalion a adressées en 2012 à l'UMP pour l'organisation de réunions fictives. Le but : payer secrètement le dépassement du compte de campagne du candidat Sarkozy.
Les adhérents du Parti radical doivent choisir qui de Laurent Hénart ou de Rama Yade succédera à Jean-Louis Borloo à la tête du parti. Les tensions entre les deux candidats se cristallisent autour du fichier d'adhésions où figurent un grand nombre de centenaires, mais aussi une poignée… de nourrissons.
« Sarkozy, c’est du passé. Si nous voulons une véritable rupture, faisons-la. Les conférences, ça lui réussit, je lui souhaite de continuer dans cette voie. » Au lendemain de l’accord au bureau national de l’UMP, Arlette Grosskost, députée du Haut-Rhin, espère tourner la page. Elle le dit vigoureusement dans le 18e numéro d’Objections, l’entretien de Mediapart. Entretien intégral dans l'article.
L'ex-directeur général de l'UMP est à son tour rattrapé par l'affaire Bygmalion. Installé par Nicolas Sarkozy dès 2007 aux commandes du parti, cet élu de Courbevoie, biberonné aux réseaux Pasqua, est depuis toujours l'un des fidèles exécutants des manœuvres politiques de l'ancien chef d'État.
Alors qu’une petite poignée de ténors UMP se déchirent par médias interposés, la majorité des élus de l’opposition assiste, affligée, à la déconfiture du parti. Mediapart donne la parole à ces députés que l’on n’entend jamais. Et qui n’en peuvent plus de payer pour les autres.
Après un demi-siècle de suprématie socialiste, Nevers passe à autre chose. Très critique vis-à-vis du gouvernement et d'un PS qu'elle estime « en fin de cycle », la gauche nivernaise a décidé de rouvrir les portes de son laboratoire d'expérimentation politique pour créer une autre alternative.
Nicolas Sarkozy se retrouve de nouveau au cœur d'un dossier de financement illégal de campagne. L'ex-chef d'État feint certes le détachement, mais sa garde rapprochée est déjà surmobilisée pour tenter de circonscrire l'incendie.
Jean-François Copé a été contraint de lâcher son fauteuil de président de l'UMP. À peine son départ acté, l'opposition a trouvé un nouveau terrain de mésentente : celui des idées. D'ici le congrès refondateur d'octobre, c'est « une période de tous les dangers » qui s'ouvre.
L'affaire Bygmalion a été l'affaire de trop pour le patron de l'UMP. Depuis près de dix ans, il avait traversé toutes les polémiques sans jamais être inquiété. Conflits d'intérêts, manœuvres politiques, amitiés sulfureuses... Avec une ligne de défense bien rodée, Copé était parvenu à s'en sortir. Jusqu'à devoir démissionner de la tête de l'UMP.
Auditions d’élus, perquisition à l’UMP, attaques fratricides et contre-feux divers… À peine les européennes terminées, l’affaire Bygmalion s’est considérablement accélérée. Mardi matin, Jean-François Copé a dû démissionner de la présidence de l'UMP.
L'UMP a vu dimanche soir « son honneur » remis « en cause », selon les mots de Fillon. Les ténors de la droite demandent à Copé de faire toute la transparence sur l'affaire Bygmalion. L'heure est aux règlements de comptes.
À trois jours du scrutin européen, l'opposition peine à faire parler d'elle pour autre chose que les affaires. La question du maintien de Copé à la tête du parti est posée. L'UMP tente de minimiser la casse prévisible du vote de dimanche, tandis que Sarkozy profite de la brèche ouverte.
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Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
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L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».