Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les tractations se sont poursuivies en vue du dépôt des listes du second tour des municipales ce mardi soir. À Grenoble, le candidat socialiste a refusé de fusionner avec la liste EELV-PG arrivée en tête. Le PS l'a exclu. À Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et l'Hôpital (Moselle), des candidats de droite et FN s'allient. Quant au « front républicain », il a du plomb dans l'aile.
Dans le XIIe et le XIVe, les listes UMP-MoDem-UDI arrivent loin derrière les candidats socialistes. Ces deux arrondissements de la «reconquête» sont indispensables pour faire basculer la majorité.
Les révélations de Mediapart mettent à mal la stratégie de défense mise en place par les proches de l’ancien président de la République depuis dix jours. Après être largement montés au créneau, les ténors de la droite se murent désormais dans le silence.
Selon une étude réalisée dans les exécutifs municipaux des 50 plus grandes villes françaises, seuls 9 % des maires adjoints sont issus de la diversité : 7 % d’élus d'origine maghrébine, 2 % d’élus noirs et 0,1 % d’élus d'origine asiatique. En derniers de la classe, Bordeaux, Lyon, Toulon et Dunkerque.
Mediapart a épluché les investitures PS et UMP dans les 260 villes de plus de 30 000 habitants. Celles dont les résultats seront scrutés pour mesurer l’ampleur de la défaite de la gauche au pouvoir. Mais il y a déjà une certitude : malgré des listes strictement paritaires, les maires seront des hommes.
600 euros de l'heure. C'est le tarif de la formation que Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé et conseiller général de l'Aisne, a prétendu faire payer à sa collectivité, au bénéfice de la société Bygmalion. Le conseil général a refusé de régler un centime.
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris à la suite des révélations du Point sur les contrats passés entre l’UMP et le groupe Bygmalion, détenu par des proches de Jean-François Copé. Mais la justice pourrait ratisser plus large encore.
Union avec le centre dès le premier tour, enracinement local, renouvellement… L'UMP du XIIe aurait pu rassembler tous les ingrédients choisis par Nathalie Kosciusko-Morizet pour conquérir la capitale. Mais comme ailleurs, l'atonie, le décalage idéologique et le risque d’abstention pèsent plus que le reste.
Certains élus réclament une opération mains propres à l'UMP, tandis que d’autres préfèrent repousser le grand ménage après les municipales. Copéistes et sarkozystes oscillent entre le silence total et le « circulez, il n’y a rien à voir ».
L’UMP fait face à une succession d’affaires retentissantes. Plus d'un an après le psychodrame de son élection interne, le parti continue à se déchirer sur fond de règlements de comptes et d’ambitions présidentielles.
Un opposant au député et maire UMP de Nice vient de saisir la justice au sujet de l'un des projets phare de la municipalité : la Coulée verte. Selon des analyses biologiques, l'eau dévolue au miroir d'eau et aux jets d'eau, dont s'aspergent les enfants, n'est pas conforme au code de la santé publique et comporte « une forte présence de germes de contamination fécale ».
Pour riposter au Point, Jean-François Copé a annoncé lundi la publication de « l’intégralité de la comptabilité » de l’UMP... mais seulement si les autres partis en font autant. En attendant, lesdits comptes seront placés « dans une pièce qui sera scellée par un huissier ».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».