Malgré l’opposition des écologistes, dont le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, la région Nouvelle-Aquitaine et la métropole bordelaise, dirigées par le PS, ont acté avec la droite et le centre le financement des lignes TGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.
Depuis son élection en juin 2020, le maire écologiste de Bordeaux essuie de constantes critiques sur son inaction ou son manque de rupture. S’il reconnaît des premiers mois d’adaptation difficiles, il estime avoir « renversé les priorités ».
Un baron socialiste à la tête de la région depuis un quart de siècle, des écologistes aux ambitions décuplées et une liste d’union LFI-NPA qui entend bousculer le jeu… En Nouvelle-Aquitaine, les gauches avancent divisées, mais craignent toutes une abstention massive.
Sur le campus, les consignes sanitaires perturbent le processus d’intégration des étudiants. Alors que la préfecture a interdit les soirées dans les bars. Reportage.
L’élection d’Alain Anziani, maire PS de Mérignac, avec la désignation de Pierre Hurmic comme premier vice-président, marque la fin de plusieurs décennies de cogestion à Bordeaux Métropole. Une nouvelle ère fragile et qui ne s’impose pas sans heurts.
La préfecture de Gironde a adopté la charte régissant les relations entre agriculteurs et riverains. Le texte permet de réduire les distances légales de pulvérisation de produits phytosanitaires à proximité des habitations. Il ne satisfait personne.
Pierre Hurmic, tête de liste EELV, a profité d’une érosion du vote de droite et d’une forte confiance des quartiers populaires pour rafler la mairie de Bordeaux, propriété de la droite depuis plus de 70 ans et confiée depuis à peine plus d'un an à Nicolas Florian par Alain Juppé. Philippe Poutou (NPA) entre au conseil municipal.
À la tête d’une liste rassemblant militants du NPA, de La France insoumise, syndicalistes, associatifs et « gilets jaunes », l’ancien candidat à l’élection présidentielle bouscule la campagne bordelaise et défend un « anticapitalisme municipal ».
Deux membres du gouvernement, Didier Guillaume et Jean-Baptiste Lemoyne, espéraient être candidats aux municipales à Biarritz, sur deux listes différentes. Ils ont dû renoncer, à la demande de l’Élysée. La ville, endettée et à la population vieillissante, a d’autres priorités qu’un duel fratricide.