Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Quatre chercheuses, spécialistes de l’école et de l’enseignement de la laïcité, décrivent ce qu’elles constatent sur le terrain : des tensions parfois, mais qui prennent rarement de l’ampleur, et des profs peu formés face à des élèves qui se vivent stigmatisés.
Sociologue, Alice Simon a mené un projet sur la citoyenneté au collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine, où enseignait Samuel Paty. Elle évoque « un établissement assez ordinaire » où régnait un « climat plutôt apaisé ».
Les députés ont adopté jeudi une proposition de loi favorisant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, grâce aux voix de LREM, de certains de ses alliés et de toute la gauche. LR et le RN étaient contre. Comme le gouvernement.
Les députés doivent débattre jeudi d’une proposition de loi favorisant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, et de l’allongement du délai de 12 à 14 semaines. Le gouvernement est réticent, mais une partie de LREM et toutes les gauches sont pour.
Condamné en 2008 pour violences conjugales, celui qui a conseillé plusieurs hauts responsables d’Europe Écologie-Les Verts est visé par de nouvelles accusations concernant son comportement avec les femmes. Le parti écolo a décidé de se passer de ses services.
L’essayiste Thomas Guénolé a porté plainte en diffamation non publique contre l’élue insoumise de Paris Danielle Simonnet. Plusieurs responsables de gauche dénoncent une procédure bâillon.
La semaine dernière, la démission de l’adjoint à la culture, accusé de complaisance avec l’écrivain Gabriel Matzneff, a provoqué une crise politique entre Anne Hidalgo et les écologistes. Les désaccords traversent toute la gauche, à l’ère de #MeToo.
Christophe Girard, adjoint à la culture, a renoncé au poste qu’il a occupé pour la première fois en 2001. Il était pourtant soutenu par la maire de Paris qui s’est dite « écœurée ». Jeudi, une trentaine de militantes féministes avaient appelé à son départ, soutenues par le groupe écologiste.
L’association « Pourvoir féministe » a écrit mardi 21 juillet au procureur de la République de Lille pour dénoncer des faits « susceptibles de relever du trafic d’influence passif » et saisi la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique pour « conflit d'intérêts ».
Depuis l’annonce du nouveau gouvernement, le choix de Gérald Darmanin au ministère de l’intérieur suscite une très grande colère au sein des réseaux féministes, et de nombreuses manifestations. Emmanuel Macron répond sur le terrain juridique. Le débat est aussi éthique et politique.
Selon la militante féministe Valérie Rey-Robert, la formule d’Emmanuel Macron sur sa conversation « d’homme à homme » avec Gérald Darmanin renvoie à un imaginaire où les hommes sont solidaires et loyaux, et les femmes manipulatrices et vicieuses.
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Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.