Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La Charte européenne des langues régionales a été validée vendredi en conseil des ministres. Un congrès pourrait être convoqué à Versailles début 2016. Mais de la grande réforme institutionnelle promise par François Hollande, il ne reste plus rien, ou presque.
Comme prévu, le ministre du travail, François Rebsamen, a remis mercredi 19 août sa démission à François Hollande pour se consacrer à la mairie de Dijon, laissant vacant un poste clé du gouvernement. La démission de ce proche du président, pour la succession duquel circulent plusieurs noms, sera effective « dans les jours qui viendront ».
François Rebsamen a annoncé jeudi qu'il serait candidat à la mairie de Dijon, lors du conseil municipal prévu le 10 août. L'Élysée a prévenu qu'il quitterait le gouvernement. Un remaniement est prévu dans « quelques semaines ».
Depuis plusieurs semaines, l’ancien président multiplie les déplacements à l’étranger. Il était en Tunisie lundi et prévoit de se rendre en Inde, en Arabie saoudite, en Chine et même en Russie. L’objectif : « préparer l’alternance. » Quitte à critiquer l’action de son successeur et provoquer quelques remous diplomatiques. À l’Élysée, on jure y rester indifférent.
Le président français veut renforcer l'intégration de la zone euro, avec un budget et un parlement spécifiques. Une vieille marotte de la France, relancée par la crise grecque. Paris veut l'inscrire à l'ordre du jour du conseil européen de rentrée.
Après l’Assemblée le mois dernier, le Sénat a adopté mercredi le protocole d’entraide judiciaire entre la France et le Maroc, exigé par le roi Mohammed VI après un an de brouille diplomatique mais décrié par de très nombreuses associations. Il va pouvoir entrer en application.
Le gouvernement français veut faire de l’accord scellé lundi à Bruxelles une victoire politique. « C’est l’Europe qui a gagné et la France qui a joué tout son rôle », a affirmé François Hollande mardi. Mais la majorité risque d’avoir rapidement un goût amer.
Le président français répète depuis son élection qu’il est opposé à un « Grexit ». Non pas en raison des risques économiques – « Les marchés ont banalisé la question grecque », explique à Mediapart Michel Sapin – mais pour ne pas être un des fossoyeurs du projet européen et pour des raisons géopolitiques.
Celui qui avait fait campagne sur la « réorientation » de l’Europe tient une occasion historique de prouver qu’il peut impulser une autre politique que celle d’Angela Merkel.
L’annonce par Alexis Tsipras d’un référendum sur le plan des créanciers d’Athènes dimanche suscite des débats, parfois vifs, qui rappellent à certains égards ceux qui avaient profondément divisé socialistes et écologistes lors du référendum sur le traité constitutionnel européen.
Une heure à peine après la parution d'une lettre de Julian Assange dans Le Monde, l'Élysée a rejeté fermement toute possibilité d'asile en France pour le fondateur de WikiLeaks. Une décision sans surprise, critiquée à droite comme à gauche.
En plus de l'espionnage diplomatique et politique, les États-Unis utilisent les moyens non conventionnels de la NSA pour mettre à mal la concurrence française sur les grands marchés internationaux, selon six documents « top secret » obtenus par WikiLeaks.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.