Journaliste à Mediapart depuis novembre 2010. J'ai longtemps écrit sur la politique française, avant de me consacrer aux enquêtes sur les violences sexistes et sexuelles. Je suis responsable éditoriale aux questions de genre depuis 2020. Et, depuis le 1er octobre 2023, je suis codirectrice éditoriale aux côtés de Valentine Oberti.
Avant, j'ai passé plusieurs années à m'occuper d'économie (à l'AFP) et de social (à l'Huma). Coauteure de Tunis Connection, enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali (Seuil, 2012). J'ai aussi dirigé l’ouvrage collectif #MeToo, le combat continue (Seuil, 2023).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Son ancien parti, «Ennahda», est autorisé en Tunisie, ses compagnons d'exil se présentent aux élections d'octobre. Mais malgré la révolution de janvier, Salah Karker reste assigné à résidence en France. Ex-islamiste poursuivi par le régime, Karker est considéré depuis 1993 par l'Etat français comme une menace «pour la sûreté de l'Etat et la sécurité publique». Victime en 2005 d'un grave accident vasculaire cérébral, il est pourtant très affaibli. Une situation ubuesque, qui rappelle la proximité entre la Tunisie de Ben Ali et la France.
Avec Jean-Luc Mélenchon pour candidat, présent dès vendredi à la fête de l'Huma, le Front de gauche veut déconstruire le discours sur la dette et le déficit qui contraignent les politiques publiques, dans une campagne centrée sur des assemblées citoyennes. Le modèle? La campagne du non au traité constitutionnel européen de 2005.
L'exercice, annoncé comme périlleux, a rempli son rôle: les six candidats à la primaire socialiste sont parvenus jeudi soir à marquer leur originalité. Hollande a tenté de convaincre de son avance, Aubry de montrer sa détermination, Valls son côté gauche blairiste, Montebourg ses convictions très à gauche. Même Jean-Michel Baylet a réussi à imposer le cannabis comme thème de discussion. En revanche, Ségolène Royal, que l'on attendait combative, est restée en retrait. Lire ci-dessous notre dossier spécial:
Les 480 salariés de la Fonderie du Poitou Alu sont en grève depuis le 2 septembre contre la baisse de salaires de 25% exigée par la direction. Ségolène Royal, Arlette Laguiller, Jean-Luc Mélenchon, Marie-George Buffet sont venus les soutenir : l'accueil fut bon, mais sans conviction. Les grévistes croient en leur lutte, peu en la politique traditionnelle. Reportage.
Comment concilier un point de vue écolo-volontariste (au Parti de gauche) et une position pro-nucléaire (au PCF)? En se cachant derrière la demande d'un référendum…
Le favori des enquêtes d'opinion passe «par-dessus» les primaires en faisant une campagne de premier tour de la présidentielle. Mais la méthodologie des sondages est vivement contestée, et les autres candidats s'agacent.
Le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné lundi Olivier Besancenot et dix autres postiers à une amende de 1500 euros avec sursis pour séquestration dans le cadre du procès engagé après l'occupation de locaux de La Poste à Nanterre en mai 2010. Ils vont faire appel.
Tout va pour le mieux, veut croire Olivier Besancenot. Mais, après des mois de tensions extrêmement vives, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur l'avenir même de la jeune organisation anticapitaliste.
A La Rochelle, ils ont été à l'ombre du duel entre Aubry et Hollande. Mais dans un remake de l'avant-congrès de Reims, où la presse et les éléphants n'avaient pas vu venir Royal, cette dernière semble de plus en plus confiante. Montebourg et Valls n'ont pas rendu les armes.
Pour la première fois, les socialistes ont organisé une grande réunion plénière sur les «printemps arabes». Ce regain d'intérêt pour le sud de la Méditerranée n'efface pas les polémiques sur les silences passés et les complicités de l'Internationale socialiste.
A La Rochelle, l'ancienne première secrétaire du PS a mobilisé ses troupes, pour une campagne qu'elle souhaite «au cœur de la gauche». Cette fois, Aubry se dit dans «l'enthousiasme absolu»...
L'université d'été du PS, qui s'ouvre vendredi, doit lancer la campagne de la primaire, essentielle pour la dynamique du futur candidat à la présidentielle. Mais le contexte est délicat en pleine crise financière et quelques jours après les derniers rebondissements de l'affaire DSK.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
L’essayiste publie un nouvel ouvrage consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contactés au préalable.
Plusieurs journalistes ou militants des droits humains, tous critiques du régime marocain, ont été graciés par le roi du Maroc. Pour Omar Radi, Soulaimane Raissouni, Taoufik Bouachrine, Imad Stitou, Hicham Mansouri, Maâti Monjib et Saïda El Alami, notre soulagement est immense.
Dans un long entretien complaisant au Journal du dimanche, paru le 11 juin, la réalisatrice et comédienne s’en prend, sans point de vue contradictoire, au travail de notre journal sur les violences sexistes et sexuelles, et croit pouvoir justifier ainsi l’agression du président de Mediapart. Nous ne sommes pas dupes.
Le célèbre youtubeur a dénoncé dans une vidéo diffusée le 19 novembre l’enquête que nous avons publiée le 23 juin à propos des violences sexistes, sexuelles et psychologiques qu’il aurait commises. Explications sur nos méthodes d’enquête, qui ont permis la publication d’un nouveau volet.
« Cot cot cot codec. » C’est le caquètement d’un député de droite contre une élue écologiste qui a suscité la création de notre « Machoscope » en 2013. Depuis, Mediapart, recense le sexisme subi par les femmes en politique. Après une décennie de bons et loyaux services, la formule disparaît. Pour mieux s’imposer dans nos pages.