Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'enveloppe de plus de 300 milliards d'euros paraît énorme. Mais le plan que Jean-Claude Juncker présente mercredi à Strasbourg, pour réveiller l'économie, mobilisera à peine une vingtaine de milliards d'euros d'argent public, tirés du budget européen déjà négocié l'an dernier… Le reste : d'hypothétiques effets de levier, difficiles à anticiper, grâce aux apports du privé.
C'est l'un des nouveaux mécanismes de financement public-privé censés relancer l'économie en Europe. Le premier « project bond » soutenu par la BEI a servi à la construction d'une réserve de gaz au large de l'Espagne. Mais après des séismes, le chantier est à l'arrêt. Et ce sont les Espagnols qui vont indemniser l'entreprise.
Plus de 80% des personnes qui ont voté dimanche, ont répondu « oui » au référendum catalan. Dans un entretien, le Barcelonais Andreu Missé, rédacteur en chef d'Alternativas Economicas, revient sur l'économie du « problème catalan ». L'indépendance de n'est pas la bonne réponse à la crise, selon lui.
Comme leurs cousins du mouvement Podemos, les Guanyem (« Gagnons ») sont des héritiers du mouvement des indignés qui se lancent dans l'arène électorale. Ils visent la mairie de Barcelone en 2015. Leur stratégie: importer les méthodes des mouvements sociaux pour rénover la politique.
L'esprit des « indignés » a-t-il un avenir dans les urnes? Podemos cherche à transformer le mouvement surgi des assemblées en Espagne en une machine électorale pour les législatives de 2015. Mêlant références à la gauche latino-américaine et à la social-démocratie des années 1980, la mue de Podemos, orchestrée par Pablo Iglesias, en surprend plus d'un. Enquête à Madrid.
Laszlo Andor, un social-démocrate hongrois, fut l'une des voix les plus singulières de la commission Barroso. Défenseur de politiques « contracycliques » pour relancer l'économie, il fut souvent très seul en interne. Entretien.
Mediapart publie le contenu de la lettre envoyée par la commission européenne à Michel Sapin, et que François Hollande a refusé, jusqu'à présent, de rendre publique.
Le parlement européen a adoubé mercredi la commission de Jean-Claude Juncker, malgré des auditions de commissaires souvent mouvementées au début du mois. Une majorité des élus français présents (pas moins de 35) ont voté contre. Les élus PS se sont divisés.
Ils existent depuis moins de 300 jours et sont réunis, jusqu'à dimanche soir, pour débattre de leur principal objectif : s'emparer du pouvoir d'ici fin 2015. Les activistes espagnols de Podemos, en guerre contre la « caste » des partis traditionnels, veulent renverser la scène politique. Immersion dans leur congrès à Madrid, sur fond d'hésitations quant aux chemins à emprunter.
Le gouvernement catalan a renoncé à son référendum d'auto-détermination sous la pression de Madrid. Mais Artur Mas, le chef de l'exécutif (droite nationaliste), promet une consultation « alternative » en novembre. Sauf que ses alliés d'hier, dont la gauche catalane, sont divisés: rien ne dit qu'ils le suivront.
Transparency International lance lundi un site qui passe au peigne fin les déclarations financières des 751 élus à Strasbourg. Sur les dix députés qui cumulent le plus d'activités, en partie rémunérées, en dehors du parlement, quatre sont français, dont Michèle Alliot-Marie (UMP), Sylvie Goulard (UDI-Modem) et Rachida Dati (UMP). Une centaine de députés ont ainsi d'autres rémunérations via d'autres mandats ou grâce au secteur privé.
Des manifestations « stop TAFTA » ont lieu samedi en France et en Europe. Leur cible : les accords de libre-échange entre l'UE, les États-Unis et le Canada. Dans un entretien à Mediapart, le secrétaire au commerce extérieur, Matthias Fekl, veut répondre aux inquiétudes. Mais il se garde d'exiger le retrait du mécanisme d'arbitrage entre État et investisseur, l'un des volets les plus controversés des négociations.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.