Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'Assemblée nationale a dit oui au mariage pour tous. L’UMP a massivement voté contre et s’est très peu abstenue. Vote massif en revanche à gauche pour le texte. Quatre socialistes et un Front de gauche ont voté contre. D’autres élus de gauche ont préféré sécher.
Daniel Percheron a été convoqué le 16 janvier par les policiers dans le cadre de leur enquête sur l'existence d'un éventuel système de financement occulte du PS. Deux informations judiciaires viennent d'être ouvertes.
La Grande-Bretagne est en passe de rejoindre la dizaine de pays ayant ouvert le mariage aux couples de même sexe. Outre-Manche, le débat a suscité beaucoup moins de remous qu’en France, la droite au pouvoir en faisant même un renforcement de l'institution mariage.
À moins d'une semaine du vote solennel sur le mariage pour tous, les lignes bougent à droite. Selon nos informations, entre deux et quatre députés pourraient voter en faveur du projet de loi. Une demi-douzaine de l’UMP songent à s’abstenir. Cinq députés UDI voteront pour.
Au sixième jour des débats, seul un noyau de convaincus UMP ferraille contre le projet de loi sur le mariage pour tous. Les ténors ont disparu, occupés par leur guerre pour la direction du parti. Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire annoncent qu'ils s'abstiendront. Récit.
A rebours de son camp, la secrétaire générale de l'UMP s'est abstenue lors du vote sur les amendements tendant à supprimer l'article 1 – article clé du projet de loi sur le mariage pour tous. Michèle Tabarot évoque « une erreur de transcription » de son vote.
Christine Boutin n'étant plus députée, la voix des anti-mariage pour tous est portée par d'autres visages à l'Assemblée. Anciens leaders anti-Pacs, ex-ministres, nouvelles têtes : tour d'horizon à droite, au troisième jour des débats.
Entre 120 000 et 400 000 personnes ont manifesté dimanche en faveur du mariage pour tous à Paris, mais aussi en réaction à la mobilisation massive des “anti”, le 13 janvier. Le débat débute ce mardi à l’Assemblée.
Une demi-douzaine d'élus UMP ont cosigné avec Marion Maréchal-Le Pen une proposition de loi sur le « génocide vendéen ». Certains affirment qu'ils ignoraient la signature de la députée FN. Ce premier texte conjoint, initié par le cofondateur de la Droite populaire, Lionnel Luca, est un signe supplémentaire dans le rapprochement d'une partie de l'UMP avec le FN.
L'UMP Dominique Tian affirme à Mediapart qu'il « ne savait pas » que son collègue Lionnel Luca allait proposer à la députée FN Marion Maréchal-Le Pen de cosigner la proposition de loi sur le génocide vendéen, dont il est lui-même l'un des signataires. Il a décidé de retirer sa signature.
La proposition de loi, cosignée notamment par Lionnel Luca, Alain Marleix, Marion Maréchal-Le Pen, porte sur la « reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794 ».
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Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.