Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008, j’ai couvert la droite et l'extrême droite, avant de rejoindre le service « Enquêtes » en 2017.
• Livres : - Faute de preuves : une enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil, 2021). - « Marine est au courant de tout...» : Argent secret, financements et hommes de l'ombre : une enquête sur Marine Le Pen (co-écrit avec Mathias Destal, Flammarion, 2017). - Informer n'est pas un délit(ouvrage collectif, Calmann-Lévy, 2015).
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Sarkozy a entamé une « nouvelle campagne » axée sur les voix frontistes. Certains élus de la majorité réclament « un discours plus équilibré ». Les radicaux expliquent à Mediapart qu'il ne faudra pas « convaincre les électeurs du FN au mépris de nos valeurs ».
La troisième place de la candidate du FN est le résultat d'une campagne menée dès septembre 2010 et d'un grignotage des classes moyennes et, surtout, populaires. Prochain objectif : « faire exploser l'UMP ». Avec un portfolio de Thomas Haley.
À La Ferté-sous-Jouarre et dans les villages-dortoirs alentour, Marine Le Pen pourrait faire un très bon score chez les néoruraux. Ils sont nombreux à brandir le bulletin FN comme une menace. Ici, les idées frontistes n'ont cessé de progresser depuis un an.
La multitude de sondages publiés avant la clôture officielle de la campagne dessine un premier tour qui serait déjà “plié”. Or de fortes incertitudes marquent ce scrutin. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen espèrent créer la surprise en misant sur un effondrement de Nicolas Sarkozy. Le PS n'y croit guère et multiplie les appels au vote utile.
A quatre jours du premier tour, les défections à droite se multiplient. En quelques heures, six anciens ministres de Chirac et de Sarkozy ont annoncé leur soutien – bien tardif – au candidat socialiste. L'UMP panique. Récit.
« Il fait campagne tout seul », observent ses alliés radicaux. Un candidat isolé, une équipe de campagne divisée entre deux stratégies, des cafouillages entre parti, QG et Elysée, des ministres qui anticipent la défaite et des militants démoralisés. À une poignée de jours du premier tour, la campagne de Nicolas Sarkozy prend l'eau.
Mélenchon et Bayrou à Marseille, Sarkozy à la Concorde, Hollande à Vincennes : à une semaine du premier tour, ce sont les grands meetings des candidats qui font l’événement. Explications.
Lors d'un meeting à la Mutualité, à Paris, mercredi, Nicolas Sarkozy a tenté de cajoler et de rassurer les élus locaux de l'UMP, qui font campagne à reculons. Elus et militants reconnaissent le « rejet » de Sarkozy et s'en remettent à un « déclic » dans l'entre-deux tours. Certains pensent que « la campagne est perdue ». Beaucoup, malmenés sur le terrain, sont à cran (vidéo dans l'article).
Absent de la campagne, François Fillon a démarré début avril une série de meetings. Mardi, à Versailles, devant 1.200 militants, il a ponctué son propos d'un «si par malheur notre candidat ne l'emportait pas». Une morne ambiance très éloignée de la tonalité conquérante des meetings de Nicolas Sarkozy.
A Caen, la campagne droitière du candidat UMP, ajoutée à son bilan, peine à convaincre. Les militants sont à la peine : « On a perdu du terrain par rapport à 2007. Les gens veulent punir le sortant ».
Des militants du Front national, dont le secrétaire départemental de la Haute-Vienne, candidat frontiste aux législatives, sont poursuivis pour violences volontaires aggravées après avoir agressé dimanche le patron d'un bar de Limoges. Ils étaient armés d'un couteau, d'une matraque et d'une batte de baseball.
A trois semaines du premier tour, les ministres commencent à faire campagne après que Nicolas Sarkozy leur a tiré les oreilles lors du conseil des ministres. Jusqu'alors, ils avaient disparu des radars. Mediapart a épluché leurs agendas pendant un mois.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Après l’enquête de Mediapart sur les faits dénoncés par l’actrice Adèle Haenel, l’hebdomadaire « Marianne » publie une interview du réalisateur Christophe Ruggia déguisée en « contre-enquête ». Sauf qu’aucun contradictoire n’a été réalisé.
Par les faits qu’elle dénonce et par la rareté du témoignage principal dans un milieu (le cinéma) où l’omerta règne encore, l’enquête que nous publions est singulière. L’actrice Adèle Haenel sera l’invitée de notre émission lundi 4 novembre, à 19 heures, en direct sur notre site.
Mediapart avait demandé à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) la communication des contrats des prêts russes du Front national et du microparti de Jean-Marie Le Pen. La commission avait refusé. Nous avions saisi la justice, qui nous a donné raison.
Invité d'une émission de France Culture consacrée au Front national – son fonctionnement, ses affaires –, Mediapart a été décommandé après que Jean-Lin Lacapelle, le secrétaire général adjoint du parti, a fait savoir qu'il ne viendrait pas si nous étions en plateau.
La campagne du Front national expliquée et analysée par des chercheurs qui travaillent sur ce parti depuis des années. Son programme, ses discours, sa stratégie, ses électorats, l’organisation de son appareil, son maillage territorial: c’est l'opération «FN, l'œil des chercheurs» que Mediapart lance pour les campagnes présidentielle et législatives.