Ancienne journaliste à l'Usine Nouvelle, au Monde, et à la Tribune. Plusieurs livres: Vivendi: une affaire française; Ces messieurs de chez Lazard, Rothschild, une banque au pouvoir. Participation aux ouvrages collectifs : l'histoire secrète de la V République, l'histoire secrète du patronat , Les jours heureux, informer n'est pas un délit.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Par surprise, la Réserve fédérale américaine a décidé de baisser ses taux directeurs, une première depuis 2008. Cette décision est censée aider l’économie face aux risques provoqués par l’épidémie de coronavirus. Elle relève surtout de la gesticulation.
Lundi noir sur les marchés boursiers. Après avoir nagé dans l’insouciance pendant un mois, ceux-ci se sont mis en mode panique. La progression spectaculaire du Covid-19 en Italie et en Corée du Sud a fait prendre conscience que toute l’économie mondiale est en risque.
Attaqué par le fonds activiste Amber Capital, le groupe Lagardère a l’intention de nommer Nicolas Sarkozy à son conseil. Celui-ci pourrait même en devenir le président. Sa mission : préserver la commandite d’un groupe en pleine déliquescence.
En juillet 2018, Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI, a accordé un prêt de 56 milliards de dollars à l’Argentine, le plus important jamais consenti par l’institution. Aujourd’hui, le pays sud-américain est au bord de l’effondrement.
Pour le monde financier, l’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine depuis un mois existe à peine. Une vraie crise de l’économie réelle chemine pourtant au travers des réseaux d’une économie mondialisée, totalement interconnectée.
À son arrivée à la Banque centrale européenne, Christine Lagarde s’est fixé une nouvelle mission : être un des acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais confier un tel rôle à l’institution monétaire ne revient-il pas à perpétuer le système financier existant pour que rien ne change ?
L’éviction d’Isabelle Kocher de la direction d’Engie n’est pas qu’une guerre des ego. Elle permet de masquer en partie la dérive financière et industrielle du groupe. Dix ans après sa création, il est au bord de l’explosion.
Le coronavirus plonge l’économie mondiale dans l’incertitude et met à nu les fragilités d’une organisation qui donne à la Chine une place dominante dans les chaînes de valeur et d’approvisionnement.
Bien qu’il ait jusque-là négligé les risques environnementaux, le monde financier assure aujourd’hui qu’il est capable d’apporter les solutions pour répondre aux défis climatiques. Jusqu’à quel point cette finance verte va-t-elle imposer ses modèles, ses schémas et conduire à une marchandisation de la nature, notre bien commun ?
En paroles, les financiers sont convaincus de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Mais les actes peinent à suivre : les marchés se refusent toujours à évaluer les risques. Pour les banques centrales, la sous-estimation de ces dangers pourrait entraîner une crise systémique majeure.
Des tribunaux français, britannique et américain ont validé les transactions pénales mettant fin au scandale empoisonnant Airbus depuis quatre ans. Le Parquet national financier a indiqué poursuivre l’enquête contre les salariés et dirigeants de l’avionneur impliqués dans ces « pratiques massives de corruption ».
Poursuivi pour corruption, Airbus a trouvé un accord pour éteindre les poursuites engagées contre lui par les autorités judiciaires françaises, anglaises et américaines. Le groupe aéronautique a provisionné 3,6 milliards d'euros pour payer l'amende.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
En hommage à Alain Le Garrec, ancien élu PS du 1er arrondissement, mort du Covid-19. A tous les élus, militants, petites mains négligées des appareils politiques, tombés lors des élections municipales, pour que vive la démocratie.
Le 6 février, Les Echos affirmaient sur leur site que l’ex-pdg de la Société générale avait gagné son procès en diffamation contre Mediapart. C’était faux. Le quotidien a depuis changé le titre mais pas le fond. A aucun moment, il n’est dit que Mediapart a été relaxé par la 17e chambre correctionnelle. Mise au point.
Au lieu de prendre les 16 millions de dollars de récompense qui lui étaient promis, un lanceur d’alerte, ancien responsable de la Deutsche Bank, préfère y renoncer et dénoncer la collusion entre le système financier et les autorités de contrôle. Afin que toute son action ne soit pas vidée de son sens. Respect.
A quoi s’engagent les candidats aux européennes ? Alors que la campagne européenne commence, plusieurs ONG (Attac, Finance Watch, le Secours catholique, Ccfd - Terre solidaire, l’institut Verblen) ont souhaité réunir mardi 6 mai plusieurs candidats aux européennes pour les interroger sur les propositions et les combats qu’ils seraient prêts à mener, s’ils étaient élus au parlement européen.
Les dirigeants européens n’en finissaient plus de se féliciter, jeudi. La mine réjouie, tous saluaient le grand succès du retour de la Grèce sur les marchés. Athènes avait réussi à lever 3 milliards d’euros auprès d’investisseurs internationaux, avec le soutien des grandes banques internationales, dont Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank.