Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La ville de Mykolaïv, entre Odessa et Kherson, subit depuis des mois le manque d’eau potable et les coupures d’électricité. La région a été bombardée sans relâche par l’armée russe jusqu’à la mi-novembre 2022 et plus de la moitié des habitants a quitté les lieux. Civils et militaires restés sur place racontent leur « cauchemar ».
La destruction d’une bonne partie des infrastructures énergétiques par les bombardements russes a plongé les habitants dans le noir. Freinée par la quasi-mise à l’arrêt de ses activités portuaires, la ville se réinvente en lieu d’accueil des déplacés internes du sud du pays, et échafaude des parades face à la guerre qui dure.
Malgré le retour d’une heure et demie de maths en plus au lycée promise par le ministre de l’éducation nationale, le problème soulevé par la réforme de 2019 reste entier : une partie des élèves, les filles en particulier, se détournent des mathématiques, et plus largement des filières scientifiques. Des voix s’élèvent pour dénoncer une erreur « stratégique » face aux besoins du monde économique et de la recherche.
Deux ans de Covid, des piscines fermées pour affronter la flambée des prix de l’énergie, des créneaux de nage à l’école réduits faute d’enseignants : l’apprentissage de la natation marque le pas. Savoir nager – ou non – reste un marqueur social.
Moscou comme Pékin revisitent leurs relations avec les pays d’Asie centrale. Pour conserver des relations privilégiées avec les régimes les plus autoritaires, elles détournent les yeux des conflits de frontières qui s’enveniment dans la région depuis quelques mois. Explications de la chercheuse kirghize Erica Marat.
La voie de la concertation choisie pour mener la réforme du lycée professionnel déconcerte. Selon l’entourage de la ministre déléguée Carole Grandjean, tout est « ouvert » et des « investissements massifs » pourraient être mis sur la table. Dans le monde enseignant, certains veulent tenter le coup, d’autres ont déjà claqué la porte, échaudés par les précédents et les annonces hâtives du président de la République.
Parce qu’elles sont largement moins nombreuses dans les filières scientifiques et les plus sélectives, mieux dotées budgétairement que les autres, les femmes bénéficient d’un quart de financement public en moins que les hommes au cours de leurs études supérieures. C’est ce que démontre une note récente de l’Institut des politiques publiques.
Le tabou qui entourait le recours à des accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH) privées commence à se dissiper au sein de l’Éducation nationale. Face à la pénurie de personnel, et au risque de l’inégalité, les familles accompagnées par des associations puisent dans leurs propres deniers pour assurer une véritable scolarisation de leurs enfants.
Dans une instruction aux préfets, lundi, le ministre de l’intérieur mobilise contre « une offensive islamiste ». Son collègue à l’Éducation nationale est pris dans une énième polémique sur la laïcité, après avoir évoqué le port de vêtements religieux « par destination ». Sur le terrain, les demandes des enseignants sont parfois contradictoires.
Des données sur « l’indice de position sociale » des écoles et collèges, que le ministère a été contraint de publier mercredi, confirment à quel point l’école privée sous contrat se préoccupe peu de mixité sociale. Un « tabou » qui pèse lourd sur l’école publique, qui concentre toutes les difficultés.
L’enseignement supérieur lance une nouvelle plateforme pour aider les étudiants à trouver leur master. Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes gens, titulaires d’une licence, restent sur le carreau faute de places disponibles.
Quatorze lycéens, la plupart mineurs, ont passé la nuit au poste, après le blocage du lycée Joliot-Curie à Nanterre. L’établissement est au centre de vives tensions depuis la mutation d’office d’un professeur de mathématiques, Kai Terada, devenu le symbole d'une « répression administrative » dénoncée par plusieurs syndicats.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.