Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les habitants des quartiers populaires vivent en moins bonne santé et moins longtemps. Une alimentation défaillante, des logements insalubres et des travaux pénibles s’y conjuguent avec un éloignement du soin et une discrimination médicale. Pour tenir, les solidarités et les projets alternatifs sont essentiels.
Atténuée fin décembre par le versement d’un 13e mois de salaire pour certains, la grève va commencer dès janvier à se faire sentir sur les fiches de paie. Reportage auprès des salariés les plus mobilisés, de la SNCF, de la RATP ou de l'Éducation nationale.
Les salariés de la grande raffinerie Total d’Île-de-France à Grandpuits ont voté la poursuite de la grève jusqu’au 6 janvier, veille des réunions prévues entre les syndicats et le gouvernement. Le ministre de l’intérieur se veut rassurant sur le risque de pénurie, alors que la CGT estime que plus aucun carburant ne sort de trois raffineries sur huit en France.
Après avoir soutenu pendant des mois le système par points, Laurent Berger appelle ses adhérents à manifester le 17 décembre contre les mesures d’économies contenues dans la réforme des retraites. La base de la CFDT, plutôt en phase avec sa tête de pont, se dit « soulagée » de prendre part à la mobilisation.
> Notre dossier. Retraites, la réforme point par point
À Pantin ou Bobigny, Mediapart suit, depuis une semaine, des travailleurs du privé et des enseignants mobilisés contre la réforme des retraites, au fil des tractages, des AG et annonces gouvernementales. Si Delphine, née avant 1975, devrait y échapper, elle n’est « pas pour autant soulagée » : « Pour les générations d’après, ça reste dégueulasse. » Rencontres.
En dix ans, au moins sept personnes se sont donné la mort en se jetant des terrasses ou parvis de la bibliothèque François-Mitterrand à Paris. Le 8 décembre, une jeune fille a chuté, désormais entre la vie et la mort. Alors que les syndicats s’indignent de l’absence de travaux, la direction se retranche derrière leur « inefficacité » et la préservation de « l’intégrité architecturale » de l’édifice.
Quatre confédérations syndicales et les organisations de jeunesse appellent à une nouvelle journée de mobilisation mardi 10 décembre, après le premier round contre la réforme des retraites. Dans les assemblées générales d’Île-de-France, à la suite du succès de jeudi, se pose la question de la grève reconductible. Jusqu’à quand, et comment ?
Dans la capitale, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi entre la gare de l’Est et Nation. Réunie vendredi matin, l’intersyndicale interprofessionnelle a appelé à une nouvelle journée de grève mardi 10 décembre.
Le 5 décembre, ce n’est pas seulement la réforme des retraites qui est visée. Depuis les débuts du quinquennat, une somme de colères s’est accumulée contre le gouvernement. Une douzaine d’invités en témoignent dans notre émission Live.
La première grosse journée de mobilisation contre la réforme des retraites est capitale, pour le gouvernement comme pour les syndicats. Les manifestations et les grèves, dans le public et dans le privé, seront-elles assez fortes pour perturber la marche de la réforme ? Chacun retient son souffle.
Dans les Vosges, dominées depuis des décennies par la droite, les « gilets jaunes » franchissent le pas et se lancent dans la campagne des municipales. L'hétérogénéité idéologique du mouvement continue de désarçonner les responsables politiques locaux. L'enjeu est aussi la survie du mouvement lancé il y a un an.
Après l’accident de TER dans les Ardennes, en octobre, l’inspection du travail des Hauts-de-France a mis en demeure la direction régionale de la SNCF de remettre des contrôleurs dans les trains, pour éviter les « suraccidents ». Un camouflet qui touche aussi le gouvernement, qui avait pris fait et cause pour les dirigeants de l’entreprise ferroviaire au détriment des cheminots. La SNCF a contesté cette mise en demeure.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.