Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
« Il n’y a pas mort d’homme », il n’y a que « des femmes qui crèvent lentement ». Le livre de Cécile Andrzejewski interroge l’impunité presque totale qui règne à l’hôpital sur les violences sexuelles et sexistes, dans un livre d’enquête nourri de dizaines de témoignages.
Pour marquer la fin du « grand débat » lancé par le président de la République Emmanuel Macron, les « gilets jaunes » et les « autonomes » se sont rendus en masse samedi, aux Champs-Élysées. Et ils se sont violemment opposés aux forces de l’ordre, du matin au soir.
Lutte contre l’injustice sociale, défilé pour le climat, mobilisation contre les violences policières : trois mots d’ordre ont rassemblé une foule compacte à Paris et en province dans l’espoir de faire plier le gouvernement. Une première dont les organisateurs espèrent qu’elle aura une suite.
Méfiants vis-à-vis du processus officiel, plusieurs groupes de gilets jaunes, précaires ou professionnels de services publics menacés, ont lancé leur propre « grand débat ». Un brouhaha démocratique, où se lisent méfiance vis-à-vis des élites, peur du lendemain et un véritable foisonnement d’expertises.
En plus des appels à la grève, plus de 200 rassemblements ont été organisés en France pour le 8 mars 2019, journée internationale des droits des femmes. Plus fournie que l’an dernier, la mobilisation parisienne a fait toute sa place à la dénonciation des violences sexuelles et sexistes.
Malgré l’ouverture d’une information judiciaire à Montpellier et désormais huit procès-verbaux dressés par l’inspection du travail, l’entreprise de transport scolaire d’enfants handicapés Vortex Mobilité continue de faire de la vie d’un certain nombre de ses salariés un enfer. La société vit principalement de l’argent des départements. Vortex nous a adressé le 21 mars un droit de réponse, que vous trouverez dans l'onglet Prolonger.
Alors que la santé ne figure pas en tant que telle dans les questions du « grand débat », le personnel de l’AP-HP s’est rassemblé, dans plusieurs hôpitaux parisiens, pour discuter du service public. Un débat plutôt sage, imaginé pour « remobiliser » des équipes épuisées par l’absence de moyens.
Entrés plus tard dans le mouvement, les « gilets jaunes » d’Île-de-France sont ces dernières semaines en pleine ébullition et, en faisant converger des luttes jusque-là très isolées et localisées. Du blocage de Rungis à l’intrusion sur le site d’Amazon, les actions coups de poing se sont multipliées, mais leur coordination reste complexe.
Il y a un an, deux ouvriers de la sous-traitance sont morts dans l'explosion de l’usine Saipol à Dieppe, en Normandie. Un an plus tard, de nouvelles informations plaident pour de graves manquements à la sécurité. Selon la CGT, l’urgence était alors de reprendre au plus vite la production.
La loi santé, examinée mercredi 13 février en conseil des ministres, sera débattue mi-mars à l’Assemblée. Elle ambitionne de revisiter la formation des futurs médecins, mais aussi de redessiner la carte hospitalière française. Le doute reste entier sur la capacité de la médecine de ville à absorber la charge qui en découlera. En attendant, les services des urgences continuent de déborder.
La rencontre mardi entre le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio et des « gilets jaunes » a viré à la crise diplomatique avec Paris, à l’approche des européennes. Elle a aussi braqué des figures du mouvement social français. Sur le fond, des convergences existent entre les Cinq Étoiles et les gilets jaunes.
Pour la première fois, gilets jaunes et syndicats ont défilé ensemble partout en France, sans rassembler plus largement que lors des traditionnelles mobilisations du samedi. Parmi les manifestants à Paris, peu de « primogrévistes », mais une envie forte de réitérer l’expérience.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.