Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Alors que syndicats et direction de la SNCF bataillent sur le paiement des jours de repos entre deux jours de grève, le ministère du travail demande, dans un courrier consulté par Mediapart, aux agents de l’Inspection de ne pas rendre d’avis sur le sujet, dans l’attente d’une concertation avec le ministère du transport. Une ingérence qui passe mal.
Dans son rapport remis au premier ministre jeudi 26 avril, Jean-Louis Borloo dresse un constat sans concession des politiques publiques à destination des quartiers populaires. Pour l’heure, l’exécutif n’a pas fait de commentaire. Emmanuel Macron devrait s’exprimer sur le sujet mi-mai.
Le premier ministre accepte finalement de recevoir les syndicats le 7 mai, sans pour autant les convaincre de cesser leur mouvement entamé début avril.
Après 14 ans à la tête du syndicat, Jean-Claude Mailly le quittera à l’issue du congrès qui s’est ouvert ce lundi à Lille. En interne, ils sont peu nombreux à regretter ses positions conciliantes envers Emmanuel Macron. Son successeur Pascal Pavageau durcit déjà la ligne.
Le deuxième round de la mobilisation contre la réforme de la SNCF s'achève, avec un niveau de grève toujours soutenu ce lundi. Plusieurs centaines de cheminots ont manifesté à quelques mètres de l'Assemblée nationale, où débute cette semaine l'examen de la loi réformant le ferroviaire français. En AG, la question de la grève reconductible le 13 avril prend de l'ampleur.
Accusée de créer une gabegie, la formation professionnelle n’est pas le sujet qui fera descendre les salariés dans la rue. Et pourtant. En mettant l’État au cœur de sa gouvernance, tout en libéralisant le secteur, le gouvernement mène à bas bruit une révolution.
Une cinquantaine de médias a fait un premier bilan du comptage indépendant des manifestations inauguré le 22 mars. L’occasion d’observer les critiques légitimes de cette initiative, et d’y répondre.
Les cheminots ont inauguré en fanfare leur grève en pointillé, en bloquant la majorité du réseau ferroviaire mardi. Des manifestations, soutenues par la présence des étudiants et d’agents de la fonction publique, ont eu lieu dans toute la France. Le gouvernement plaide la cause des usagers, alors que les syndicats tentent de tenir leur ligne unitaire.
Le gouvernement prévoyait un bras de fer syndical, mais s'attendait-il à une telle mobilisation ? La SNCF est presque à l'arrêt depuis ce mardi matin, avec un TGV sur huit sur les rails et des lignes intercités parfois complétement stoppées. Chez Air France, un quart des avions restent au sol, alors que d'autres mouvements – éboueurs, électriciens, fonction publique, universités – lancent des actions à partir d'aujourd'hui. Le scénario d'une « coagulation » est possible.
Hormis l’annonce tonitruante sur les « plans de départs volontaires », l’exécutif reste flou sur la réforme qu’il envisage pour les fonctionnaires. De manière informelle, le gouvernement souhaite rogner le statut des agents de la fonction publique. Leur licenciement éventuel en cas de suppression de poste est sur la table.
Le projet de loi réformant l’assurance chômage et la formation est désormais sur la table, à peu près conforme aux arbitrages gouvernementaux dévoilés début mars. Le futur rapporteur du texte à l’Assemblée, le député LREM Aurélien Taché, assume les risques du changement de modèle voulu par Matignon.
La manifestation du 22 mars 2018 a largement mobilisé les fonctionnaires dans toute la France, et dans une moindre mesure les cheminots à Paris. Un mauvais signal pour le gouvernement, attaqué pour sa conception du service public et ses réformes menées au pas de charge.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.