Rémi Carayol

Tous ses articles

  • Au Mali, l’ONU accuse la France d’avoir tué des civils

    Afrique(s)

    Une enquête des Nations unies conclut qu’une frappe aérienne conduite par l’armée française au Mali, en janvier, a tué dix-neuf civils réunis pour un mariage, et non pas seulement des djihadistes, comme le dit le gouvernement.

  • L’Assemblée nationale auditionne un africaniste d’extrême droite

    Afrique(s) — Enquête

    La mission d’information sur l’opération Barkhane auditionne aujourd’hui l’africaniste d’extrême droite Bernard Lugan, référence de nombreux officiers français, en dépit de sa vision racialiste du continent africain. Une enquête de la Revue du Crieur.

  • Barkhane, une opération dans l’impasse

    Afrique(s)

    Emmanuel Macron devrait annoncer un « ajustement » de la force déployée dans le cadre de l’opération Barkhane lors du G5 Sahel, lundi et mardi. Plus de six ans après le lancement, les certitudes ont laissé place aux interrogations et au doute.

  • Comme toujours, l’armée française nie toute bavure au Mali

    Afrique(s) — Enquête

    Près de vingt hommes ont été tués, et plusieurs blessés, dimanche 3 janvier près du village de Bounti, au centre du Mali. L’armée française assure qu’il s’agissait de djihadistes, mais il semble que des civils qui participaient à un mariage ont également été frappés.

  • «Les droits humains, ça ne l’intéresse pas»: la position controversée de la France en Afrique de l’Ouest

    Afrique(s) — Analyse

    La visite de Jean Castex et Florence Parly aux soldats engagés dans l’opération Barkhane ne doit pas faire oublier une autre réalité de la politique française dans la région : une diplomatie fondée sur des préoccupations sécuritaires et économiques, silencieuse lorsqu’il s’agit de défendre les droits humains.

  • En Afrique de l’Ouest, les libertés publiques de plus en plus malmenées

    Afrique(s)

    Dans les pays francophones de l’ouest du continent africain, plusieurs organisations de défense de droits humains constatent un recul croissant des libertés publiques, dû notamment à une dérive sécuritaire et des motifs politiques.

  • Entre Paris et Bamako, des divergences d’intérêts autour de la libération des otages

    Afrique(s) — Enquête

    Le Malien Soumaïla Cissé, principal opposant à l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, a été libéré le 8 octobre en même temps que la Française Sophie Pétronin. Il aurait pu être libéré bien avant, si la France ne s’y était pas opposée. Mediapart a retracé le déroulé des tractations.

  • L’armée française arme ses drones, mais le débat est confisqué

    Afrique(s) — Enquête

    Officiellement, un drone de l’armée française a frappé pour la première fois le 21 décembre 2019 au Mali. Depuis, cela ne s’arrête pas. Mais on ne connaît jamais les cibles visées, ni le bilan exact des frappes.

  • Au Sahel, le spectre de la menace fantôme

    Afrique(s) — Enquête

    Au Mali, où deux militaires français ont encore été tués, au Niger ou au Burkina Faso, les groupes djihadistes ont revu leurs pratiques en raison de la présence de drones armés par l’armée française. Mais la crainte de ce qui peut venir du ciel affecte aussi les populations civiles.

  • Au Mali, le «club des caïmans édentés» intransigeant face à la junte

    Afrique(s)

    Des dissensions apparaissent au sein des États de l’Afrique de l’Ouest sur la position à tenir face à la junte malienne. Les plus durs sont ceux qui craignent l’exemple du Mali : Alassane Ouattara, le président ivoirien, et Alpha Condé, son homologue guinéen.

  • Au Mali, le soutien «aveugle» de la France pointé du doigt

    International

    Même si l’on savait le président malien fragilisé, on ne s’attendait pas à Paris au coup d’État qui a provoqué sa démission. Le rôle de la France dans les récentes négociations entre l’opposition et le pouvoir, tout comme son soutien indéfectible apporté au premier ministre Boubou Cissé, est aujourd’hui mis en cause. Sans cela, les militaires ne seraient peut-être pas sortis de leurs casernes.

  • Au Mali, les militaires doublent la contestation populaire

    Afrique(s)

    Contesté dans la rue depuis plusieurs semaines par un mouvement hétéroclite dirigé par l’imam Mahmoud Dicko, le président Ibrahim Boubacar Keïta a été contraint de quitter le pouvoir par l’armée à l’issue d’un coup d’État rondement mené. Mais les intentions des putschistes, qui ont annoncé la mise en place d’une transition civile, restent floues.