Le hameau de Sobame-Dah a connu à son tour l’horreur ce dimanche 9 juin. Cette fois, les victimes ne sont pas peules, mais dogons. L’attaque n’a pas été revendiquée, et pourrait provenir de groupes djihadistes actifs dans cette zone ou de milices d’autodéfense. Le gouvernement malien semble toujours incapable de faire face à cette spirale meurtrière d’attaques et de représailles.
Le ministre nigérien des mines a annoncé la fermeture prochaine de deux sites exploités par des filiales d’Orano (ex-Areva). Les habitants craignent pour leur emploi dans des villes construites pour l’exploitation de l’uranium. Ils s’inquiètent aussi des conséquences de leur travail sur leur santé et sur l’environnement.
L’Élysée a annoncé vendredi 10 mai qu’une opération menée par l’armée dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord du Burkina Faso avait permis de libérer quatre otages, dont deux Français. Deux militaires des forces spéciales ont été tués. Dans le nord et l’est du Burkina, les djihadistes s’imposent de plus en plus.
Notre dossier: gilets jaunes, Six mois de révolte des oubliés
— Reportage
Laurent Vicente, figure des « gilets jaunes » des Alpes-de-Haute-Provence, a passé quatre nuits en prison, aux Baumettes. En cause : la plainte de la suppléante de Christophe Castaner qui l’accusait de menaces répétées. Finalement, après une audience où deux mondes se sont fait face, le tribunal a prononcé la relaxe.
L’agence française de développement a annulé la publication d’un dossier sur le Mali qui devait paraître dans sa revue Afrique contemporaine. En cause, des articles qui ont déplu, mettant à mal la stratégie de la France ou les autorités du Mali. Mediapart publie l’un d’eux, consacré aux accusations visant l’armée malienne.
Selon plusieurs sources, l’ancien « commissaire » islamique lors de l’occupation de Gao en 2012 a été discrètement libéré le 17 février dernier. Plus largement, l’écrasante majorité des djihadistes, pourtant accusés de nombreux crimes, n’a été ni jugée ni condamnée.
Les autorités algériennes multiplient les opérations de reconduite à la frontière du Niger de migrants subsahariens. Lesquels migrants dénoncent des pratiques brutales, en dehors de toute procédure, avec des biens confisqués et des personnes parfois livrées à elles-mêmes en plein désert. Reportage à Agadez, au Niger.
Un village situé au centre du Mali a été le théâtre, samedi 23 mars, de l’un des pires massacres de l’histoire contemporaine du pays. Au moins 136 personnes ont été tuées et 47 autres blessées. En dépit de sanctions prises par le président malien contre des responsables militaires, l’inertie de l’armée face aux massacres continue d’interroger.
Un nouveau massacre a endeuillé le centre du Mali le 1er janvier. Dans cette région, cela fait trois ans que des groupes d’autodéfense s’en prennent à des civils et sèment le chaos. Longtemps, le pouvoir de Bamako, incarné par Ibrahim Boubacar Keïta, a fermé les yeux. Il est même accusé de les avoir encouragés.
Le 5 octobre, des miliciens du MSA ont attaqué un campement peul à la frontière du Niger et du Mali. Selon plusieurs témoins, ils étaient appuyés par les forces françaises de l’opération Barkhane. Une version démentie par l’armée, qui assume cependant s’appuyer sur des groupes touaregs, régulièrement accusés d’exactions, au nom de la lutte antiterroriste.
Le Mali, où se tient une élection présidentielle dimanche 29 juillet, continue de subir les conséquences de l'intervention militaire en Libye, en 2011. Au point d'être devenu un foyer régional d'instabilité. Retour sur l'histoire récente de ce pays déchiré par la guerre.
Le pouvoir ivoirien a-t-il soutenu le coup d’État qui a déstabilisé le Burkina Faso en septembre 2015 ? Voilà deux ans que les Burkinabè se posent la question. Mediapart révèle les conclusions du juge François Yaméogo, chargé de ce dossier, qui relève l’implication directe de plusieurs hautes autorités d’Abidjan durant les heures les plus chaudes du coup d’État.