Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le développeur chinois géant Evergrande se rapproche de plus en plus de l’abîme. Sa faillite pourra prendre de multiples formes, mais elle ne sera pas anodine pour l’économie mondiale.
Le projet de loi de finances 2022 concentre son action sur les priorités électorales d’Emmanuel Macron, lui laissant des réserves pour de futures annonces et concentrant les dépenses sur ses thèmes de campagne annoncés.
Pendant des années, l’industrie de la défense a été présentée comme un substitut à la désindustrialisation et une vitrine de la grandeur du pays. L’affaire des sous-marins australiens montre avec cruauté que cette politique ne peut plus faire illusion.
À huit mois de l’élection, l’économie n’est guère au centre des discussions et le débat s’annonce bien moins vif qu’en 2017. L’illusion conservatrice gouverne la plupart des programmes, et un nouveau consensus néolibéral semble devoir dominer le scrutin.
Directrice de recherche au CNRS, l’économiste Nadine Levratto, spécialiste de l’industrie, estime que les politiques industrielles actuelles sont peu convaincantes. Une politique de réindustrialisation nécessiterait un changement complet de logique.
Plus grand promoteur chinois, Evergrande est désormais au bord de la faillite. Une illustration des contradictions et des difficultés croissantes du modèle chinois.
Les aides d’urgence liées à la pandémie pour les chômeurs ont pris fin lundi aux États-Unis. Le président n’a pas tenté de les prolonger, ce qui donne un nouvel éclairage sur sa vision économique.
Depuis quelques semaines, plusieurs membres du gouvernement insistent sur le caractère « social-démocrate » du quinquennat d’Emmanuel Macron. Mais cette vision qui prépare sans doute un argument de campagne repose-t-elle sur des éléments solides ?
À en croire les membres du gouvernement, la reprise économique annoncerait le retour des « jours heureux ». Mais l’analyse de la situation conduit plutôt à douter de cet optimisme.
Bercy a annoncé lundi 30 août un redéploiement des aides aux entreprises. Quoique réduites, ces dernières restent importantes et inscrivent dans le paysage un « socialisme de l’offre » très problématique pour l’avenir des salariés et de l’État social.
Dans son dernier ouvrage paru en allemand en juillet, le sociologue de l’économie Wolfgang Streeck explore les blocages du monde post-néolibéral. Pour lui, l’alternative se situe entre une mondialisation de plus en plus autoritaire et un ensemble confédéral de petites démocraties.
Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, a « demandé des efforts » aux employeurs pour augmenter les bas salaires. Mais une telle ambition réclamerait un aggiornamento complet des politiques économiques.
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Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.