Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une réunion officielle présidée mardi par le secrétaire général du Parti communiste chinois, Xi Jinping, a réaffirmé la volonté de Pékin de lutter contre les inégalités et de répartir plus équitablement les richesses. Une décision qui s’explique autant par des raisons politiques qu’économiques.
La politique de Roosevelt a tenté de sortir la première économie du monde du risque de « stagnation séculaire », au prix d’une certaine fuite en avant dans le consumérisme et le productivisme. Avec le retour d’un capitalisme en crise structurelle, il paraît difficile d’appliquer les mêmes méthodes.
Le New Deal a toujours eu des adversaires acharnés. Pendant sa transformation en véritable ordre social, des forces intellectuelles et politiques se sont coalisées et préparées. Elles ont saisi le bon moment, celui d’un « retour à la crise » du capitalisme, pour prendre leur revanche jusqu’à aujourd’hui.
Dans un ouvrage paru à l’automne 2020 en anglais, l’historien de l’économie Aaron Benanav déconstruit l’idée que les technologies vont rendre le travail obsolète. Mais la réalité qu’il décrit, celle d’un capitalisme à bout de souffle, n’est pas plus réjouissante.
Le Conseil constitutionnel a validé la possibilité de suspendre et, in fine, de licencier des salariés en défaut de passe sanitaire. Ce choix du gouvernement d’utiliser la contrainte économique est une nouvelle offensive, inédite mais logique, contre les salariés, où le chantage à l’emploi sert de politique de santé.
Tiraillé entre un centre néolibéral et une gauche qui tente de le rappeler à ses engagements, Joe Biden tente de sauver son plan à 4 000 milliards de dollars, mais sans aucune garantie de succès.
Les conservateurs promeuvent le retour à la rigueur budgétaire après les élections fédérales de septembre 2021. Une position qui se fonde sur l’inquiétude des milieux d’affaires, des épargnants et des cercles économiques, et qui n’augure rien de bon pour la zone euro.
L’action d’Attac consistant à peindre en noir la Samaritaine a provoqué l’indignation d’une grande partie de la classe politique, des Républicains au Parti socialiste. Mais en héroïsant Bernard Arnault, ces politiques acceptent son pouvoir et sortent l’économie du champ politique.
Le rapport sur les « grands défis économiques » remis à Emmanuel Macron, rédigé par un aréopage d’économistes et coordonné par Olivier Blanchard et Jean Tirole, est une somme de vieilles recettes néolibérales sans originalité ni créativité. Un avant-goût du programme du président de la République pour 2022.
Discussion avec l’économiste Florence Jany-Catrice autour de la construction statistique de l’indice des prix à la consommation. Cette construction est, pour elle, toujours le fruit de choix sociaux, politiques et théoriques.
Un sujet de sciences économiques et sociales du baccalauréat invite les candidats à justifier les politiques de flexibilisation du travail. Cette volonté de fermer le débat en économie traduit une ambition hégémonique du néolibéralisme.
Dans un ouvrage paru récemment en anglais, une économiste revient sur les conditions de la renaissance du capitalisme en Chine dans les années 1980. Des débats qui portent encore d’importantes leçons pour aujourd’hui.
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Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.