Né en 1971. Après de nombreuses années passées aux États-Unis, à Los Angeles, Washington et New York, ainsi que de multiples reportages aux quatre coins de la planète, je suis rentré à Paris en 2008 pour couvrir l'actualité internationale à Mediapart.
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Le président des États-Unis, Barack Obama, et l'ancien vice-président, Dick Cheney, ont débattu, jeudi 21 mai, par discours interposés, de leurs méthodes en matière de lutte contre le terrorisme. Le contraste entre les deux était saisissant: politique de la peur contre pédagogie de la nuance. Si le changement souhaité par Barack Obama est sincère, il se heurte à une forte opposition.
Le Congrès des États-Unis, emmené par les démocrates, vient de supprimer du budget les fonds prévus pour la fermeture de la prison de Guantanamo, qui doit théoriquement intervenir avant janvier 2010. Ce nouvel obstacle démontre une fois de plus la situation inextricable et le climat de paranoïa créée par l'administration Bush dans sa «guerre contre la terreur».
En recevant lundi 18 mai le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à la Maison Blanche, le président des États-Unis entame un cycle de consultations qui va aboutir à un grand discours à l'attention du monde musulman, le 4 juin au Caire. Après des mois de politique discrète, Barack Obama montre qu'il a l'intention de s'emparer à bras-le-corps du dossier israélo-palestinien. D'ores et déjà un désaccord est là entre gouvernement israélien et Maison Blanche: le dossier iranien.
Parmi les nombreux échecs à mettre au débit de l'administration Bush, l'incapacité à stabiliser et à reconstruire l'Afghanistan est le plus désespérant, car le succès était à portée de main. Aujourd'hui, la situation est pire qu'en 2001 puisque c'est le Pakistan qui menace d'imploser à son tour. C'est cette histoire que nous raconte le journaliste et universitaire pakistanais Ahmed Rashid, le meilleur connaisseur de la région, dans son nouvel ouvrage qui paraît ces jours-ci en France. Mediapart en publie les bonnes feuilles.
Le premier ministre britannique devait déjà composer avec la crise économique et l'usure au pouvoir des travaillistes. Mais il doit désormais affronter un scandale parlementaire de grande envergure avec la révélation des notes de frais scandaleuses de dizaines d'élus de tous bords. Le voici devenu punching-ball, prenant des coups de partout et essuyant la fureur de l'opinion. Sa seule carte: la maîtrise du calendrier électoral.
Nicolas Sarkozy se rêve – ce n'est pas un secret – en Barack Obama français. Mais quand il s'agit du respect des contre-pouvoirs, les deux présidents ont des attitudes fondamentalement divergentes. La preuve par l'image dans notre édito vidéo.
Le film Millénium, adaptation du premier polar de la trilogie à succès du même nom, sort mercredi 13 mai dans les salles françaises. Dix millions de personnes, dont trois millions de Français, se sont passionnées pour ce roman policier. Le film de Niels Arden Oplev (avec Noomi Rapace et Michael Nyqvist) emportera-t-il le même succès? A l'été 2008, Mediapart s'était lancé en Suède sur les traces de son auteur, Stieg Larsson, mort en 2004, et des coulisses socio-historiques de son œuvre. C'est l'occasion de relire notre série dont vous pouvez retrouver les articles en cliquant sur les "+" de cette animation.
En commençant mardi sa réorientation des priorités énergétiques américaines par l'épineuse question des agrocarburants, le nouveau président des Etats-Unis a démontré comment il entend gouverner le pays : en s'attaquant au statu quo de manière prudente tout en s'attachant à forger un consensus. Aujourd'hui, la fabrication d'éthanol aux Etats-Unis bénéficie de plus de 200 allégements d'impôts et subventions, coûtant au moins 5,5 milliards de dollars annuels au contribuable.
En visite en France, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki (photo) a rencontré le Medef pour tenter de «vendre» son pays aux chefs d'entreprise de l'Hexagone. En restant confus sur les conditions d'investissement, face à des patrons fort prudents, on peut douter au terme de cette prestation que le renforcement de la relation franco-irakienne passera par l'économie.
La défaite du parti républicain à l'élection présidentielle de novembre 2008 a fait voler en éclats la coalition disparate forgée par Ronald Reagan, qui avait dominé la vie politique des États-Unis pendant trente ans. Aujourd'hui affaiblis, les conservateurs s'entre-déchirent pour savoir comment rebondir: en mettant la barre à droite toute ou en retournant au centre?
Le président des États-Unis est sur tous les fronts : réformes économiques, gestion de la crise financière, changement d'orientation de la politique étrangère, etc. Mais cette boulimie qui consiste à vouloir tout faire en même temps fait craindre à certains un échec prématuré. Pour d'autres, c'est le signe du bouleversement d'agenda d'une Amérique passant du conservatisme au progressisme.
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Pourquoi écrire un roman lorsqu’on est journaliste? Au moment où sort mon premier roman, « Requiem pour une République » (Gallimard - Série Noire), ma réponse à la question du choix de la fiction est des plus simples: la liberté d’écriture.
Dans une rentrée littéraire française foisonnante, la parution du Tome 4 de la saga Millénium, intitulé « Ce qui ne me tue pas », ressemble plutôt à la sortie d’un film de super-héros hollywoodien. Un Avengers 4, un reboot en même temps qu’un sequel, pour utiliser les termes en vogue dans l’industrie du cinéma.
La campagne présidentielle d’Hillary Clinton est à peine lancée (18 mois en avance du scrutin tout de même) que tout ce qu’il y avait à craindre d’une telle candidature est déjà là : conflits d’intérêts, gros sous et amis embarrassants.
Le cinéaste Michel Gondry tourne depuis plusieurs semaines dans Paris et en banlieue sa version cinématographique de L'Ecume des Jours de Boris Vian. Le 17 juillet, il a installé ses décors, et notamment ses étranges véhicules, dans les rues du Haut Belleville.