Dans son roman, Mehdi Charef offre au lecteur un détour par l’histoire algérienne, douloureuse et tragique, à travers le destin d’Azzedine, le harki follement épris de Meriem, son épouse. Elle endossera avec lui la lourdeur du choix et quittera son pays pour arriver en France, où le couple devra s’acquitter du tribut de la trahison.
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S’engouffrer dans les replis de l’histoire franco-algérienne équivaut à déplier un accordéon. Tous les pans sont séparés mais intimement imbriqués. Le romancier Mehdi Charef s’attaque à un versant polémique, comme tout ou presque de ce qui a trait à cette guerre jamais vraiment digérée des deux côtés de la Méditerranée, et dont la mémoire n'a jamais été totalement apaisée. Dans Le Harki de Meriem, paru une première fois en 1989, réédité en 2016 par les éditions Agone, l’auteur s’attache à suivre l’itinéraire d’Azzedine, qui a rejoint les rangs de ces supplétifs pour la raison la plus prosaïque du monde, à savoir nourrir sa famille.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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