Face aux algorithmes, «défendre les médiocres et ceux qui sont dans la moyenne»
Deuxième article d’une série consacrée aux algorithmes et à leur utilisation par les pouvoirs publics. Pour le sociologue Dominique Cardon, l’algorithme accompagne l’évolution d’une société marquée par une individualisation des rapports et une dérive vers la méritocratie.
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« Algorithme » est devenu un des principaux mots-totems de notre société, un terme mystérieux dont peu de gens sont capables de donner une définition claire mais investi d’un fort pouvoir symbolique. L’algorithme est censé être partout dans notre quotidien. C’est lui qui oriente nos recherches sur Internet, qui nous dit quoi écouter, quoi regarder, quels articles lire, quels livres acheter. Bientôt, c’est grâce à lui que nous trouverons un emploi, que la police arrêtera les criminels et, plus globalement, c’est lui qui guidera les politiques publiques. C’est également lui qui se trouve au centre des principales critiques contre le développement des nouvelles formes de contrôle, le « capitalisme de surveillance » ou encore la « gouvernementalité algorithmique ». Il est lié aux grandes craintes contemporaines : celles d’un développement incontrôlé des intelligences artificielles et d’une « dictature des algorithmes ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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