Les «mauvaises filles» de l’après-guerre, symboles d’une justice genrée
Qui sont les « mauvaises filles » de l’après-guerre, placées ou enfermées par les juges des enfants ? Que nous disent-elles des normes sociales qui pèsent encore aujourd’hui sur les femmes ? Entretien avec l’historienne Véronique Blanchard, qui fait entendre la voix de ces adolescentes dans un livre sorti cette semaine.
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DansDans le livre Vagabondes, voleuses, vicieuses. Adolescentes sous contrôle de la Libération à la libération sexuelle, l’historienne Véronique Blanchard fait revivre les mots des jeunes filles de l’après-guerre placées sous main de justice. Elle-même ancienne éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse, l’autrice a épluché pour sa thèse 460 dossiers des archives du tribunal de l'ancien département de la Seine, à l’époque le plus important de France.