En affirmant la « ressemblance » entre notre temps et les « années 1930 », le président de la République a réactivé le spectre du fascisme et le clivage politique et intellectuel qui s’est noué autour de l’usage de ce terme. Emmanuel Macron ne fait ainsi guère que prolonger son agenda consistant à rejouer, aux élections européennes, le second tour de la présidentielle de 2017, entre autoproclamés « progressistes », censés être les seuls remparts de la démocratie, et dangereux « populistes », amalgamés et soupçonnés de dérives fascisantes.
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