Alors que le Parlement a adopté jeudi 20 février une loi visant à limiter les polluants éternels, la chercheuse Claire Philippat revient sur une nouvelle étude scientifique qui dévoile l’impact néfaste des PFAS sur le placenta des femmes enceintes et sur le développement du fœtus.
Les promoteurs et les financiers du barrage de Singrobo, construit par le géant français du BTP Eiffage, avaient promis que l’ouvrage ne nuirait pas à l’environnement. Le barrage va pourtant détruire 618 hectares de forêts et nuire à des espèces menacées, dont les crocodiles africains.
Malgré les promesses, des mines financées par des banques françaises et une filiale de la Banque mondiale ravagent l’environnement en Guinée. Cette opération d’écoblanchiment a fait la fortune du cabinet français Biotope, qui conseille à la fois le gouvernement et les sociétés minières.
Le tribunal administratif de Toulouse a examiné mardi une dernière fois les recours demandant l’annulation de l’autoroute A69. Le délibéré sera connu le 27 février. Après quatre ans de lutte, les opposants croient encore à la victoire.
Des documents confidentiels révèlent que le projet gazier Mozambique LNG, déjà contesté pour son impact sur le climat et à cause des massacres commis sur place, va aussi avoir un impact négatif sur l’environnement et la biodiversité, malgré les promesses de TotalEnergies.
En 2024, les importations de gaz naturel liquéfié en provenance de Russie ont augmenté de 81 % dans l’Hexagone, malgré une baisse de la demande. En cause, les industriels pétrogaziers qui misent à long terme sur le développement du gaz fossile, en dépit de l’urgence climatique.
Des documents confidentiels écrits par des bureaux d’études inféodés à TotalEnergies dévoilent l’insuffisance des actions du groupe pour limiter les dommages de son mégaprojet pétrolier Tilenga, dans une zone à la biodiversité exceptionnelle. Éléphants, lions et hippopotames seront fortement impactés.
Une série d’enquêtes de Mediapart, basée sur des documents confidentiels, révèle comment les multinationales obtiennent des « permis de détruire » la biodiversité dans les pays du Sud, grâce à la complaisance de bureaux d’études et des institutions financières internationales.
Près de 100 milliards d’euros d’investissements dans le réseau d’électricité, des usines qui pourraient consommer beaucoup plus d’énergie qu’aujourd’hui et un chef d’État qui appelle les industriels à se brancher sans limite : la transition énergétique à la française dévore les électrons et ne rêve que de nucléaire.
Trois jours après la fin de l’examen de la loi agricole au Sénat, la ministre répond aux questions de Mediapart sur la réintroduction d'un insecticide tueur d’abeilles et la dépénalisation des atteintes à l’environnement. À une semaine du Salon de l’agriculture, elle défend une approche tournée vers la production.
Harcelés par les syndicats agricoles, les agents de l’Office français de la biodiversité se sentent abandonnés et constatent une perte de sens de leur travail. D’autant que François Bayrou les a jetés en pâture dès son arrivée à Matignon, les accusant d’« humilier les agriculteurs ».
Face aux extinctions qui se multiplient, scientifiques et naturalistes tentent quand ils le peuvent de réintroduire des espèces. Un processus lent et semé d’embûches.
Son discours semble vertueux : planter des arbres au nom de la préservation de la biodiversité. Mais la réalité est plus épineuse. L’entreprise a une gestion principalement économique de la forêt, soutenue financièrement et politiquement par la région Bretagne.
L’organisateur du colloque climatosceptique à l’Institut de France, dont nous révélions les liens avec l’extrême droite, a été démis de ses fonctions mardi 11 février.
Après une semaine de débats, le Sénat a terminé l’examen du projet de loi agricole mercredi 12 février dans la soirée. Avec la dépénalisation des atteintes à l’environnement, les amendements votés au cours des débats ont accentué les reculs contenus dans le texte initial.
Tandis que Trump s’en prend aux régulations scientifiques, un « climatoscepticisme 2.0 » se développe en Europe. Il ne remet pas forcément en cause le dérèglement climatique mais instille le doute envers la science et celles et ceux qui alertent.