La CFDT fêtait en grande pompe sa première place d'organisation syndicale dans le privé, en réunissant 10 000 militants à Paris. Au-delà de l'autocélébration, de nombreux syndicalistes ont fait savoir leur incompréhension face à la stratégie de leur centrale, qui se refuse toujours à appeler à manifester contre la réforme du code du travail.
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En réunissant 10 000 représentants syndicaux pour célébrer sa place fraîchement acquise de première organisation syndicale dans le privé, alors que viennent d’être publiées les ordonnances réformant le code du travail, la CFDT prenait un risque. Celui de transformer, ce mardi 3 octobre, de sympathiques réjouissances syndicales en querelles politiques. Depuis le début des concertations menées par le gouvernement, le syndicat dirigé par Laurent Berger a affiché une certaine bienveillance quant à la méthode, voire aux choix défendus par l’exécutif. Ce n’est que le 31 août, lorsque les ordonnances ont été présentées officiellement, que le secrétaire général s’est dit « déçu ». Avant de durcir progressivement le ton, jusqu’à se déclarer aujourd’hui « opposé » à la réforme, tout en revendiquant de ne pas appeler à manifester. Au contraire de la CGT, de la CFE-CGC ou encore de FO, dont le dirigeant Jean-Claude Mailly vient d’être contraint, par sa base et malgré lui, à rejoindre la contestation.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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