Le groupe nucléaire annonce une perte d'environ 1,5 milliard d'euros cette année et des milliers de suppressions d'emplois. L'effondrement de la filière après Fukushima n'y est pas pour grand-chose. Areva solde le fiasco de l'EPR mais aussi l'acquisition, dans des conditions extravagantes, d'une société minière canadienne. La commission des finances de l'Assemblée enquête.
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LaLa façon dont le ministre de l'industrie, Eric Besson, a commencé, dès dimanche, à préparer les esprits prouvait à elle seule le côté brûlant du sujet. Le groupe Areva, le joyau nucléaire français dont l'Etat est actionnaire à 87%, est en difficulté, reconnaissait-il. Aimable euphémisme. Lundi, à l'issue d'un conseil de surveillance, le groupe nucléaire a dévoilé l'ampleur de la catastrophe : il va enregistrer une perte de 1,4 à 1,6 milliard d'euros en 2011.