Christian Lambert est le nouveau préfet de Seine-Saint-Denis. Jean-Louis Fiamenghi, jusqu'alors chargé de la protection du chef de l'Etat, est également promu par Nicolas Sarkozy. Retour en arrière: ces deux super-flics faisaient partie de l'équipe commando qui, en 1979, tue le bandit et ennemi public n°1 Jacques Mesrine.
Un haut gradé de l'armée congolaise, recherché pour crimes contre l'humanité, aurait séjourné en Seine-et-Marne sans que les autorités françaises exécutent le mandat d'arrêt qui pèse sur lui.
Pierre Guyotat publia cinq ans après la fin d'un conflit auquel il prit part comme simple soldat (et se rebella) ce qui demeure le grand texte littéraire sur la guerre d'Algérie: Tombeau pour 500 000 soldats. Dans la quatrième partie de l'entretien vidéo accordé à Mediapart à l'occasion de la parution de son nouveau livre, Arrière-fond, il revient sur cette expérience.
Après dix-sept ans deconfrontation judiciaire avec le Crédit lyonnais et l'Etat, Bernard Tapie arrache une victoire judiciaire. Et surtout une victoire financière spectaculaire: selon le bilan comptable définitif dont dispose Mediapart, Bernard Tapie a pu garder par-devers lui 130 millions d'euros, sur les 390 millions alloués en 2008 par le tribunal arbitral. Comme le confirme notre enquête, cette double victoire n'aurait pas été possible sans les interventions de l'Elysée et, notamment, de Claude Guéant.
Affaiblis par l'abandon de la taxe carbone, à quoi vont servir Jean-Louis Borloo et son ministère de l'écologie pour les deux ans qui viennent? «Copenhague, c'est out. Le thon rouge, c'est out. La taxe carbone, c'est out. On va où?», se demande un cadre du ministère. Il reste l'examen par les députés, à partir du 4 mai, du deuxième projet de loi sur le Grenelle de l'environnement. Sera-t-il taillé en pièces, comme s'y emploient les lobbies et une partie de l'UMP?
En difficulté sur le projet-clé de l'assurance-santé, finalement voté ce dimanche, Obama semble avoir renoncé, face aux pressions du lobby pro-israélien, à ses ambitions initiales d'une solution à deux États pour régler le conflit israélo-palestinien. Alors que s'est ouvert, dimanche 21 mars, le congrès annuel de l'American isreal public affairs committee (AIPAC) sur fond de crispation entre Washington et Tel-Aviv, enquête sur un lobby puissant qui poursuit depuis quarante ans le même but: garantir le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël.
Y a-t-il une recette Europe Ecologie pour réussir ses campagnes électorales? Au travers d'exemples, voici des récits de stratégie qui ont permis aux écologistes de passer de la culture «techno» et militante à une vision politique fédératrice.
Des listes qui ont ignoré le vote des militants; l'ouverture et un parti unique fourre-tout; l'autisme de l'Elysée; le débat sur l'identité nationale; les explications désordonnées du président. Tout cela ne passe plus. Mediapart a plongé la tête dans les fédérations de l'UMP.
Après avoir dressé l'état des lieux du «frêchisme» et des rapports de force entre socialistes en Languedoc-Roussillon, Mediapart conclut sa série par cette question basique: si Georges Frêche gagne les régionales le 21 mars (comme annoncé par les sondages), la rénovation voulue par Martine Aubry aura-t-elle la moindre chance de passer par Montpellier?
Mediapart continue de parcourir le pays de Georges Frêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent, pour décrypter son environnement. Ce troisième volet se penche sur le fonctionnement de la fédération de l'Hérault, le véritable cœur battant de la maison Frêche, dans laquelle Martine Aubry prétend faire le ménage. Qu'ont donc fait ses militants pour mériter leur réputation infernale?
Mediapart décrypte le bilan de Ségolène Royal à la tête de la région Poitou-Charentes. Troisième volet de notre enquête, un zoom sur la démocratie participative. La démarche avait été beaucoup moquée lors de la campagne de 2007. Sur le terrain, des simples forums aux budgets participatifs des lycées, les expérimentations prennent corps. Avec quelques surprises.
Mediapart poursuit sa plongée au pays de GeorgesFrêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent, en suivant les failles qui apparaissent dans cet écosystème. Ce deuxième volet se penche sur la gouvernance de l'ex-socialiste. Son entourage vante un «modèle démocratique»; des adversaires de gauche dénoncent ses manœuvres et font une offre de preuves.
Mediapartdécrypte le bilan de Ségolène Royal à la tête du Poitou-Charentes et safameuse «politique par la preuve», tant vantée par laprésidente socialiste dans les médias nationaux. Deuxième volet de notreenquête: la gouvernance «au-delà des appareils». S'appuyant sur un cabinet resserré et une poignée d'élus ne comptant pas leurs heures, Ségolène Royal est omni et hyper-présidente. Au nom de la «réactivité» mais au risque de court-circuiter toutes les structures intermédiaires.
Départ de l'«ami»Jacques Chirac, fermeture des écoles françaises, signature d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, débat sur l'identité nationale... Que pense le Maroc de la France? Si, pour les acteurs de la scène culturelle, les choses se sont gâtées depuis la présidence Sarkozy, les milieux d'affaires demeurent tournés vers le marché français. Dernier volet de notre série.
Pour la journée internationale des droits des femmes, lundi 8 mars, Martine Aubry est allée soutenir la candidate du PS en Languedoc-Roussillon, Hélène Mandroux (lire ici). A ses côtés, une task-force de députées. A cette occasion, Mediapart entame une plongée au pays de Georges Frêche, auprès de ceux qui le portent aux nues ou qui l'exècrent. Notre premier volet: où l'on découvre qu'un gérant de journal vient de censurer un article révélant que Georges Frêche allait se faire opérer juste après les régionales.