Sous la forte incitation de la justice, la direction d’Areva s’est finalement portée partie civile dans le dossier Uramin. Des listes d’actionnaires de la société canadienne, analysées par Mediapart, montrent que tout le monde financier opaque s’est invité au banquet des grands fauves lors de l’OPA de juillet 2007. Les soupçons de corruption et de délits d’initiés prennent de plus en plus forme.
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FinalementFinalement, Areva s’est décidé à se porter partie civile dans le dossier Uramin. La direction du groupe nucléaire s’était jusqu’à présent refusée à entamer la moindre action en justice. Trois informations judiciaires ont pourtant été ouvertes, à la suite du signalement de la Cour des comptes en avril 2014 (voir le rapport révélé par Mediapart) : l’une pour escroquerie, abus de bien social et corruption d’agent public étranger, l’autre pour fausses informations boursières, présentation de comptes inexacts, abus de pouvoir, faux et usage de faux, la troisième enfin pour délit d’initiés dans le dossier Uramin.