Face à un deuxième tour « désastreux », les activistes écologistes veulent agir « dans la rue »
Les questions écologiques n’ont guère été mises en avant pendant la campagne électorale et elles disparaissent de l’équation du deuxième tour. Qu’en disent les acteurs et actrices des luttes écologiques au quotidien ?
LeLe climat n’a occupé que 3,6 % du temps médiatique ces deux derniers mois, d’après le baromètre tenu par l’ONG L’Affaire du siècle. En dépit de deux rapports du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publiés le 28 février et le 4 avril (ce dernier ne donne que trois ans à l’humanité pour enrayer les dérèglements climatiques), en dépit d’une guerre en Ukraine venue mettre en lumière les dégâts de nos dépendances agricoles et énergétiques, en dépit des préoccupations de l’électorat français pour qui l’écologie apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur, les questions écologiques et climatiques n’ont que très rarement été posées par les journalistes pendant la campagne présidentielle. Et elles n’ont quasiment jamais fait l’objet de débats politiques.