Du 14 mai au 14 juillet, deux mois de présidence Macron ont confirmé sa politique économique et sociale ultralibérale. Mais ils ont aussi révélé une pratique du pouvoir politiquement peu libérale, dont témoigne l’attitude face au droit d’interpellation de la presse.
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QueQue les deux premiers mois de présidence d’Emmanuel Macron confirment une politique économique et sociale ultralibérale n’est pas une surprise, même si elle s’avère encore plus radicale qu’annoncé dans le programme du candidat d’En Marche!. La rédaction de Mediapart ne cesse de documenter, de façon rigoureuse et précise, tous ces coups de boutoir portés au pacte social du pays, à ses grands équilibres économiques, aux acquis conquis par le monde du travail (lire notamment les derniers articles de Manuel Jardinaud, Romaric Godin, Dan Israel et Laurent Mauduit). S’y dessine une offensive aussi cohérente idéologiquement que dangereuse économiquement, au service d’intérêts sociaux extrêmement minoritaires.