Une trentaine de chercheurs en sciences politiques se sont réunis pendant deux jours à Paris pour tenter de définir les origines du macronisme, en se penchant sur ceux qui ont permis son émergence : électorat, militants, élites… Radioscopie d’un melting-pot politique, né sur les cendres du parti socialiste.
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Ils l’avouent sans ambages et d’entrée de jeu : les chercheurs en sciences politiques n’avaient pas vu venir l’élection d’Emmanuel Macron. « Nous étions nombreux à ironiser », reconnaît Julien Fretel du Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP) de l’Université Paris 1, qui estime toutefois « intéressante » cette erreur d’analyse puisqu’elle fait « disjoncter les cadres de pensée qu’on a habituellement ». Avec son collègue Rémi Lefebvre du Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS) de l’Université de Lille, il a organisé, les 11 et 12 janvier, deux journées d’études consacrées à la « sociologie d’une entreprise politique émergente ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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