Une trentaine de chercheurs en sciences politiques se sont réunis pendant deux jours à Paris pour tenter de définir les origines du macronisme, en se penchant sur ceux qui ont permis son émergence : électorat, militants, élites… Radioscopie d’un melting-pot politique, né sur les cendres du parti socialiste.
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IlsIls l’avouent sans ambages et d’entrée de jeu : les chercheurs en sciences politiques n’avaient pas vu venir l’élection d’Emmanuel Macron. « Nous étions nombreux à ironiser », reconnaît Julien Fretel du Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP) de l’Université Paris 1, qui estime toutefois « intéressante » cette erreur d’analyse puisqu’elle fait « disjoncter les cadres de pensée qu’on a habituellement ». Avec son collègue Rémi Lefebvre du Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS) de l’Université de Lille, il a organisé, les 11 et 12 janvier, deux journées d’études consacrées à la « sociologie d’une entreprise politique émergente ».