A peine entré dans le hall d'un hôtel parisien sur la place de la République, Tariq Ramadan attire une poignée de fans arabes et noirs qui réclament des selfies. Il se laisse faire, sourire résigné. Les autres clients ne le remarquent pas. Depuis vingt ans, l'intellectuel suisse, aussi honni que « vu à la télé », est suivi par un public fidèle. Le 4 février, il a annoncé sur Facebook son souhait de demander la nationalité française. Il a depuis entamé les démarches auprès de l'ambassade de France à Londres, où il réside, et va solliciter un avocat pour appuyer son dossier.
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