Début octobre, Gérard Larcher, président du Sénat, avait juré aux Français, à propos de la réforme des retraites: «Nous irons au bout des débats.» Interrogé sur l'éventualité que la majorité, sous sa présidence, recoure au «vote bloqué» (qui permet de précipiter l'adoption d'un texte en amputant les discussions), l'ancien ministre du travail avait balayé: «Je n'ai jamais souhaité utiliser ce type de procédure, ce n'est pas mon style!» Le voilà humilié, sa parole bafouée.
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