La justice soupçonne la bande du Petit Bar de s’être livrée à des activités mafieuses en faisant appel à des hommes d’affaires de renommée internationale. Jean-Pierre Valentini, 61 ans, en offre un parfait exemple.
L’affaireL’affaire des finances du Petit Bar a ceci de fascinant qu’elle met en scène des personnages dérogeant aux idées reçues sur le grand banditisme. Ils ne vivent pas dans un monde parallèle, mais sont intégrés dans les plus hautes strates de la société. Cette réalité donne tout son sens à la définition d’un clan mafieux, telle qu’exposée dans le réquisitoire : « L’ensemble de ces services d’enquête, par leur analyse fouillée des conversations interceptées, l’exploitation des perquisitions, les investigations menées, apportaient un décryptage des activités occultes du Petit Bar, permettant de les désigner comme un clan de premier ordre, ayant un caractère mafieux et ayant su valoriser leurs activités occultes en faisant appel à des hommes d’affaires de renommée nationale ou internationale. »