Jeudi 26 janvier, 48 heures après les révélations du Canard enchaîné sur l’emploi présumé fictif de sa femme, François Fillon s’exprimait au 20 heures de TF1 pour assurer sa défense. Exprimant son « dégoût » face à ce qu’il a qualifié de « calomnies », l’ancien premier ministre n’a pas franchement répondu sur le fond de l’affaire, mais a tout de même précisé qu’il lui était aussi « arrivé de rémunérer » deux de ses enfants.
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Comme un air de déjà-vu. Jeudi 26 janvier, 48 heures après les révélations du Canard enchaîné sur l’emploi présumé fictif de sa femme, François Fillon s’exprimait au 20 heures de TF1 pour répondre à ce qu’il a qualifié de « calomnies ». « Je voudrais dire que je ne trouve pas de mots pour dire mon dégoût face au caractère abject de ces accusations », a-t-il affirmé, avant de se lancer dans un exercice de défense qui n’était pas sans rappeler celui auquel s’était livré Jérôme Cahuzac à l’époque. Car c’est d’abord sur un plan affectif que l’ancien premier ministre s’est défendu.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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