La Fédération française de tennis traverse une crise depuis de longues années. Dernier rebondissement en date, le dépôt d'une plainte et un signalement auprès du parquet national financier sur des soupçons de trafic de billets de Roland-Garros et de corruption. Ce dossier présente toutes nos enquêtes.
S’appuyant sur des révélations apportées par la presse, dont Mediapart, le comité d’éthique de la FFT retient des griefs graves contre la direction de la fédération, et notamment son président, Gilles Moretton. De nombreux conflits d’intérêts sont pointés.
Selon une enquête de Mediapart, la société AS Events, dirigée par l’épouse de l’ex-directeur de cabinet du président de la Fédération française de tennis, a commercialisé des places pour les tournois 2022 et 2023 alors qu’elle n’est pas une agence agréée.
Mediapart révèle le contrat sur la commercialisation de billets du tournoi de Roland-Garros, au cœur des soupçons visant le président de la fédération française de tennis, Gilles Moretton. La justice est saisie.
Après la plainte déposée par sept dirigeants de la Fédération française de tennis (FFT) pour « détournement de biens » et « corruption », Anticor fait à son tour un signalement au Parquet national financier. L'Agence française anticorruption a ouvert une enquête.
Mediapart révèle le détail d’une plainte pour « détournement de billets » de Roland-Garros et pour « corruption » qui vise le président de la FFT et des proches. Elle pourrait aussi toucher la ministre des sports.
Départs volontaires ou contraints de 112 salariés sur 400 ; tractations secrètes avec le Qatar sur les droits TV ; emplois offerts à des proches ; rémunération exorbitante d’Oudéa-Castéra : le nouveau président de la fédération de tennis, Gilles Moretton, fait l’objet de vives critiques.
Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Amélie Oudéa-Castéra révèle qu’elle percevait plus de 35 000 euros nets par mois du temps où elle était directrice générale de la FFT. Un salaire digne du CAC 40, révélateur du basculement de cette fédération dans le tennis business.
La plateforme de Jeff Bezos a diffusé les matchs en soirée de Roland-Garros et remporte les principaux droits du foot français jusqu'en 2024. Cette entrée de l’oligopole américain sur le marché français des droits sportifs est le signe d’une financiarisation inquiétante : après le foot-business, voici le tennis-business.
Bernard Giudicelli a prétendu être docteur en économie lorsqu’il a fait acte de candidature en 2019 pour accéder au conseil d’administration de la Fédération internationale de tennis, alors qu’il n’a qu’un DESS, de son propre aveu.
Le comité d’éthique de l’International Tennis Federation estime « qu’il n’existe pas des preuves suffisantes » d’une irrégularité dans l’affaire du faux doctorat d’économie du président de la fédération française, mais il relève que l’intéressé a approuvé, avant publication, le CV erroné « sans demander de corrections ».
Devant le tribunal correctionnel de Bastia, le parquet a requis six mois de prison avec sursis contre Bernard Giudicelli, pour délit de favoritisme. Peut-il rester à la tête d'une fédération chargée de missions d’intérêt public ?
Le président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli, est convoqué le 13 juin devant le tribunal correctionnel de Bastia pour y être jugé pour un possible délit de favoritisme.
Le nouveau président de la Fédération française de tennis va être renvoyé en correctionnelle, sur décision du parquet de Bastia, pour un possible délit de favoritisme.
La Fédération française de tennis a porté à sa présidence Bernard Giudicelli, l’un des dirigeants mis en cause pour avoir passé un «pacte de silence» autour du trafic des billets. Si la FFT s’enfonce dans la crise, c’est aussi par la faute du ministre qui enterre les scandales.
À la suite des révélations de Mediapart sur les irrégularités au sein de la Fédération française de tennis, des clubs de tennis ont obtenu la nomination d'un mandataire ad hoc, chargé de prendre toute décision utile pour défendre les intérêts des licenciés.