Bernard Giudicelli a prétendu être docteur en économie lorsqu’il a fait acte de candidature en 2019 pour accéder au conseil d’administration de la Fédération internationale de tennis, alors qu’il n’a qu’un DESS, de son propre aveu.
Le comité d’éthique de l’International Tennis Federation estime « qu’il n’existe pas des preuves suffisantes » d’une irrégularité dans l’affaire du faux doctorat d’économie du président de la fédération française, mais il relève que l’intéressé a approuvé, avant publication, le CV erroné « sans demander de corrections ».
Devant le tribunal correctionnel de Bastia, le parquet a requis six mois de prison avec sursis contre Bernard Giudicelli, pour délit de favoritisme. Peut-il rester à la tête d'une fédération chargée de missions d’intérêt public ?
Le président de la Fédération française de tennis, Bernard Giudicelli, est convoqué le 13 juin devant le tribunal correctionnel de Bastia pour y être jugé pour un possible délit de favoritisme.
Le nouveau président de la Fédération française de tennis va être renvoyé en correctionnelle, sur décision du parquet de Bastia, pour un possible délit de favoritisme.
La Fédération française de tennis a porté à sa présidence Bernard Giudicelli, l’un des dirigeants mis en cause pour avoir passé un «pacte de silence» autour du trafic des billets. Si la FFT s’enfonce dans la crise, c’est aussi par la faute du ministre qui enterre les scandales.
À la suite des révélations de Mediapart sur les irrégularités au sein de la Fédération française de tennis, des clubs de tennis ont obtenu la nomination d'un mandataire ad hoc, chargé de prendre toute décision utile pour défendre les intérêts des licenciés.
Le gouvernement a mis des bâtons dans les roues aux inspecteurs chargés d'enquêter sur les irrégularités au sein de la Fédération française de tennis. Tout comme il s’accommode que cette fédération soit dirigée par une camarilla sur laquelle les licenciés n’ont aucun contrôle.
Mis en cause pour avoir organisé un « pacte de silence » sur les irrégularités commises au sein de la Fédération française de tennis, le secrétaire général Bernard Giudicelli a cherché une diversion en traduisant devant la commission des litiges de la fédération l'un de ses opposants. Las ! La procédure qu'il a activée est elle-même entachée d'une cascade… d'irrégularités !
Parmi les irrégularités commises au sein de la Fédération française de tennis, sur lesquelles la police judiciaire enquête, l'une d'elles est avérée : le trafic qui a eu lieu autour des billets de Roland-Garros constitue un détournement de biens publics.
Du 28 mai au 11 juin, Roland-Garros sera l'épicentre du tennis mondial. Mais c'est aussi, depuis longtemps, le théâtre d'un trafic généralisé de billets. Mediapart apporte de nouvelles révélations sur l'ampleur de ce détournement de biens publics, sur lequel la justice enquête et auquel ont participé la plupart des dirigeants de la Fédération.
Selon un nouveau rapport de l'Inspection générale de la jeunesse et des sports, la Fédération française de tennis est en pleine déshérence. Les inspecteurs donnent un luxe de détails sur les trafics de billets de Roland-Garros et une tentative de trafic d'influence. Mais ils révèlent aussi le « pacte de silence » conclu sur ces dérives par les dirigeants de la fédération, dont deux des candidats à sa présidence.