Le Parisien poursuivi pour avoir versé un liquide corrosif sur le matelas d’un couple d’origine rom vivant à la rue en bas de chez lui a comparu, lundi 7 avril, devant le tribunal correctionnel de Paris. Trois mois de prison avec sursis ont été requis.
Des Roumains de la minorité rom, munis de leur titre de transport, empêchés de monter dans des bus : plusieurs cas ont été signalés en région parisienne. L'un de ces passagers indésirables vient de porter plainte. La RATP assure avoir procédé à un « rappel au règlement » et le Défenseur des droits s'est saisi du dossier.
Les conditions de vie dans les bidonvilles n’ont cessé de se dégrader au cours des deux premières années du quinquennat de François Hollande. Et les élections municipales ne font qu'empirer la situation, selon le bilan politique que dresse le réseau associatif Romeurope.
Roms et riverains, une politique municipale de la race : paru aux éditions La Fabrique, ce livre fait surgir comment s'est institutionnalisée une politique de discrimination des Roms appuyée sur un racisme culturel revendiqué. À lire au moment où Manuel Valls, son instigateur, est l'invité de « En direct de Mediapart ».
En septembre 2012, Roger Meï, maire (PCF) de Gardanne, a mis un terrain à disposition de douze familles roms, chassées de Marseille. Une initiative unique dans les Bouches-du-Rhône où, à l’approche des municipales, la plupart des élus se font discrets sur le sujet.
Le premier est le chef de la police municipale de Gardanne, l'autre est un bébé rom âgé de trois semaines vivant dans le camp du Puits Z à Gardanne. Tous deux portent le même prénom : Christian. Rien d’étonnant en fait : les parents du second lui ont donné ce prénom en hommage au premier. Histoire d’une rencontre.
Le 12 février, Mediapart se rendait sur les lieux de l'incendie du camp de Bobigny où Mélissa, 8 ans, est décédée (lire ici le reportage de Carine Fouteau). En regardant les photos, nous sont revenues en mémoire celles prises dans les années 1950 dans les bidonvilles de Nanterre ou Saint-Denis. À l'issue d'une recherche d'archives, voici le face-à-face entre images d'hier et d'aujourd'hui. En près de 50 ans, bien peu de choses ont changé, si ce n'est qu'on ne dit plus bidonville, mais camp.
Mélissa n'a pas survécu à l'incendie qui a ravagé une partie du bidonville dans lequel elle vivait avec sa famille à Bobigny. Sous le choc, les habitants ont passé la journée à attendre des nouvelles des autorités publiques, pour savoir ce qu'ils allaient devenir. Eux souhaitent rester, mais espèrent une amélioration de leurs conditions de vie.
Les familles roms installées autour de la place de la République, à Paris, sont la cible d'une personne qui les attaque avec un produit corrosif. Malgré la peur que leur inspirent les policiers, un homme et une femme viennent de déposer plainte. Des Roms et des bénévoles associatifs, interrogés par Mediapart, témoignent de multiples agressions. Le commissariat du quartier reconnaît la gravité des faits.
Le gouvernement finalise un plan national d'hébergement des personnes vivant en bidonville. Cécile Duflot a prévu d'en évoquer les grandes lignes ce vendredi. Mediapart en dévoile les détails.
Pour faire fuir les Roms sans avoir à recourir à une expulsion en bonne et due forme, le maire UMP de Vigneux-sur-Seine a trouvé une nouvelle méthode : disposer des containers à l'entrée du terrain. Les familles sont parties d'elles-mêmes.
Le 12 novembre 2013, lors d'un conseil de quartier, le maire UMP de Roquebrune-sur-Argens (Var), Luc Jousse, a dit regretter que les pompiers aient été appelés « trop tôt » pour éteindre un incendie qui s'était déclaré dans un camp rom. Un habitant avait enregistré la réunion publique.
Les conditions de l'arrestation d'une jeune Kosovare lors d’une sortie scolaire et son expulsion avec sa famille, à deux mois d’une possible régularisation, provoquent l’indignation.
Au-delà des stratégies de communication des uns et des autres, ce ne sont pas les Roms qui sont un problème, ni même Manuel Valls, qui fait au moins acte de constance. Mais bien le président de la République, qui pousse de côté certaines des valeurs fondamentales de la gauche.
Ce sont des photos d'anonymes, prises à la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe. La galerie Lumière des Roses, spécialisée dans les photographies d'amateurs ou d'anonymes, en a rassemblé des dizaines. Elle les expose à Montreuil jusqu'au 25 octobre prochain. La visite se fait sur rendez-vous *.
Cécile Duflot a frappé fort. Jeudi 26 septembre, la ministre écologiste a vivement critiqué la sortie anti-Roms de Manuel Valls, et en a appelé à la « responsabilité » du président de la République. François Hollande est au pied du mur.
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