Dossier Le RN accusé de détournements de fonds européens

La justice creuse l'affaire des assistants du FN au Parlement européen

D’après nos informations, le parquet de Paris a ouvert, le 15 décembre, une information judiciaire pour « abus de confiance », « escroquerie en bande organisée », « faux et usage de faux » et « travail dissimulé » dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs des assistants du FN au Parlement européen.

Le Parlement européen réclame près de 300.000 euros à Marine Le Pen

Enquête

D’après nos informations, la présidente du FN a reçu ce lundi un courrier du Parlement européen lui réclamant le remboursement de 298 000 euros qui lui auraient été « indûment » versés. Elle est soupçonnée d’avoir employé de manière fictive, sur des fonds européens, deux assistants parlementaires.

L’Union européenne réclame 339 000 euros à Marine Le Pen

Enquête

Mediapart et Marianne révèlent que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) demande le recouvrement de 339 000 euros versés « indûment » à Marine Le Pen, pour l'emploi de deux assistants à Strasbourg. L'OLAF explique à Mediapart qu'il « surveille[ra] étroitement les actions prises à la suite de ses recommandations ». Sur la base de son rapport, le parquet de Paris a élargi son enquête préliminaire sur les soupçons d’emplois fictifs d’une vingtaine d’assistants parlementaires FN. 

Le siège du FN perquisitionné dans l'affaire des assistants parlementaires

Après les bureaux de Jean-Marie Le Pen mardi, au tour du siège du Front national d'être perquisitionné, mercredi matin, dans le cadre de l'enquête sur les assistants du parti au parlement européen. D'après nos informations, les enquêteurs ont aussi ciblé certains assistants parlementaires mardi.

Assistants FN au parlement européen: une enquête est ouverte à Paris

Le parquet de Paris a ouvert le 24 mars une enquête préliminaire pour « abus de confiance » présumés dans l’affaire des assistants du FN au parlement européen, à la suite du signalement du président du parlement Martin Schulz, le 9 mars. L'enquête a été confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).

Assistants au parlement: ce qui est reproché au Front national

Le Front national a-t-il utilisé les fonds européens pour rémunérer ses cadres? La question est au cœur de l'enquête de l'office anti-fraude européen. S'il ne serait pas le seul parti concerné, plusieurs éléments démontrent la spécificité du cas du FN à Strasbourg. Marine Le Pen, elle, dénonce une « opération politique » à une semaine des élections. Décryptage de l'affaire et des questions qu'elle pose.

Assistants du FN: ce qu'a écrit le parlement européen à Taubira

Confidentiel

Le parlement européen a alerté lundi la ministre de la justice française « sur une possible utilisation frauduleuse de fonds européens » par le Front national à Strasbourg. Dans cette lettre, évoquée par Le Monde et consultée par Mediapart, le président du parlement s'inquiète de « l'ampleur » des « constatations qui touchent un parti politique français de premier plan ».

Les bons comptes de Marine Le Pen au parlement européen

Le succès de Marine Le Pen aux européennes n'est pas qu'un coup de semonce politique pour l'Europe. Avec 24 députés et peut-être un groupe avec des alliés européens, la présidente du FN peut se constituer une cagnotte importante. Et faire du parlement européen sa base arrière pour la présidentielle. Inventaire de la petite entreprise Le Pen à Bruxelles.

Assistants parlementaires européens : une belle cagnotte pour les partis

Enquête

Piocher dans la manne européenne soulage les finances de leur parti. Mediapart détaille plusieurs cas d'eurodéputés français qui utilisent l'enveloppe du parlement pour rémunérer des militants.

Marine Le Pen en plein conflit d'intérêts au Parlement européen

Enquête

La présidente du FN salarie depuis deux ans comme assistant à Strasbourg le numéro deux de son parti, à qui elle verse plus de 5 000 euros en brut par mois, pour un temps partiel. Problème, Louis Aliot est aussi son compagnon. À l'été 2012, les services du parlement européen ont tiqué. Ils ont également tiqué sur l'emploi comme assistant pendant la campagne présidentielle de Florian Philippot, qui était, tout comme Aliot, directeur de campagne.