Etats-Unis: le crépuscule des dinosaures républicains
Jeb Bush, Chris Christie ou John Kasich, qui étaient donnés vainqueurs il y a un an chez les conservateurs américains, sont désormais à la traîne. Même s’ils réalisent un bon score lors de la primaire du New Hampshire mardi 9 février, ils sont dépassés par leur époque.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
De notre envoyé spécial dans le New Hampshire (États-Unis). – Qui aurait cru qu’un membre de la famille Bush puisse un jour inspirer de la pitié ? Étrange impression. Avec son blazer bleu marine, sa main gauche calée dans la poche de son pantalon parfaitement repassé pendant que la droite accompagne ses paroles, John Ellis Bush (fils de George Herbert Walker et frère de George Walker, les deux derniers présidents républicains des États-Unis) promène sa grande carcasse patricienne dans le New Hampshire à la recherche d’électeurs qui voudraient bien lui faire confiance. Il est théoriquement en terrain conquis, cette Nouvelle-Angleterre qui a vu naître sa famille ; et pourtant il a l’air d’un oisillon tombé du nid au milieu d’une assemblée de renards.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
par
Karl Laske
Le procès des attentats du 13-Novembre
— Chronique
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, le père de Lola, assassinée au Bataclan, s’interroge sur le sens des peines prononcées.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.