Depuis la fusion, ArcelorMittal ne paie pratiquement plus d'impôt en Europe. La crise de la sidérurgie n'explique pas tout. Le groupe a mis en place une organisation secrète et opaque, qui rend impossible d'appréhender la réalité économique des sites et des pays. Profitant de la concurrence entre États, il jongle entre les prix de transferts et l'optimisation fiscale de tous les flux financiers.
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LakshmiLakshmi Mittal a pris tout le monde de court, lors de la présentation des résultats trimestriels d’ArcelorMittal le 10 mai. Personne ne s’attendait à voir le milliardaire, jusqu’alors chantre de la globalisation sans entrave, demander des mesures protectionnistes à l’Europe, avec des arguments et des accents pas très éloignés de son ennemi Arnaud Montebourg, qu’il avait traité, quelques mois auparavant, de diplodocus économique.