Mediapart et ses partenaires révèlent que le numéro de téléphone de Grigoris Dimitriadis, neveu et ex-secrétaire général du premier ministre Kyriákos Mitsotákis, a été utilisé pour attaquer les téléphones de onze éminentes personnalités grecques avec le logiciel espion Predator. L’intéressé dément toute implication.
Salim Saker et Muhammad Abu Silmeyeh sont tous deux soignants dans l’enclave palestinienne. Ils décrivent des conditions de travail dramatiques, à l’heure où le matériel manque cruellement et où un tri des patients commence à s’opérer.
Présenté comme le principal investisseur dans des projets de « villes intelligentes » au Sénégal ou au Kenya, le Kényan Julius Mwale multiplie les annonces mirobolantes. Il laisse pourtant derrière lui depuis vingt ans des factures impayées et des investisseurs mécontents.
Au 27e jour du conflit, les dernières frappes de l’armée israélienne, qui a bombardé à deux reprises depuis mardi le camp de réfugiés de Jabaliya, ont suscité des réactions partout dans le monde. Le ministère français des affaires étrangères rappelle l’« obligation » de respecter le droit international.
Le mot « génocide » est de plus en plus employé pour désigner ce qui se passe aujourd’hui à Gaza. Un usage qui demeure incertain d’un point de vue juridique mais possède déjà des effets politiques.
Pénurie d’eau et de matériel médical, risque d’épidémies : les conditions de survie dans la bande de Gaza sous les bombes israéliennes sont « intenables », explique le porte-parole de l’ONG Médecins sans frontières présent sur place.
Au 26e jour du conflit, l’ONU a estimé que les bombardements du camp de réfugiés de Jabalia « pourraient être des crimes de guerre ». De premiers étrangers et binationaux ont été autorisés à quitter la bande de Gaza en passant par l’Égypte.
La pêche en haute mer est devenue un moyen du pouvoir que la Chine recherche sur la scène internationale. Des centaines de bateaux pêchent, ou plutôt chassent, en meutes. Des hommes d’équipage privés de liberté y laissent parfois leur vie.
Ce documentariste, qui est né et vit au sud de l’enclave palestinienne, témoigne dans Mediapart de ses conditions de survie et demande que des enquêtes indépendantes soient menées sur les modalités et les conséquences de l’offensive israélienne.
Étudiants comme professeurs de la grande université proche de Ramallah constatent l’impasse du « processus de paix » ou de la « solution à deux États ». À l’image de nombreux Palestiniens, ils voient les attaques du Hamas comme une brutale mais salutaire réaffirmation de la cause palestinienne.
Le syndicat UAW a fait plier General Motors après Stellantis et Ford. Les trois constructeurs ont accepté un fort relèvement des salaires et des concessions importantes dans la gestion de la production. C’est un nouveau succès du mouvement social outre-Atlantique.
Les attaques antisémites des derniers jours au Daguestan s’inscrivent en réaction à la guerre entre Israël et le Hamas. Mais elles soulignent en creux le mal-être plus large d’une république russe pauvre et délaissée, qui a beaucoup contribué à l’effort de guerre en Ukraine.
La participation d’athlètes russes et bélarusses aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, même sous une bannière neutre, inquiète les sportifs ukrainiens. « On ne veut pas jouer contre eux », résume auprès de Mediapart un joueur de volley assis.
Au 25e jour du conflit, l’incursion au sol se poursuit dans l’enclave palestinienne. Des frappes aériennes ont fait des dizaines de morts dans le camp de réfugiés de Jabalia. Le Hamas promet de libérer des otages « dans les prochains jours ». L’OMS et les Nations unies alertent sur la situation sanitaire.
Parmi les 460 personnes rendues aveugles ou éborgnées pendant le soulèvement populaire commencé le 18 octobre 2019, quatre se sont suicidées. Les associations exigent de l’État un plan intégral de réparations et une meilleure prise en charge des soins psychologiques.
La petite île italienne voit débarquer des exilés presque chaque jour lorsque la météo est favorable. Pourtant, des habitants refusent de parler d’« invasion » et continuent de participer à leur accueil. Ils déplorent un nombre grandissant de morts en mer et un manque de solidarité à l’échelle européenne.